
Des violations qui,
selon le gouvernement, interviennent malgré l'opération « Kèlètigui »
marqué par l'instauration de l'interdiction temporaire sur une partie du
territoire national dans le but de sécuriser l'espace aérien, protéger les
couloirs d'évolution des aéronefs autorisés et garantir la liberté d'action des
Forces armées maliennes (FAMa) en opérations.
Le ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga non moins porte-parole du
gouvernement précise que tout survol de l'espace aérien malien est subordonné à
l'obtention d'une autorisation expresse délivrée par l'Armée de l'Air.
Les différentes formes de violations opérées par les
forces françaises, souligne le communiqué, sont, entre autres, les refus
d'obtempérer suite aux instructions des services de contrôle aérien, les
falsifications de documents de vol ainsi que les atterrissages d'hélicoptères
dans des localités hors aérodromes, sans autorisation préalable. S’y ajoutent,
les vols d'avions de renseignement et de drones évoluant à haute altitude pour
se livrer à des activités considérées comme de l'espionnage ainsi que de
l'intimidation voire de la subversion.
Selon la même source, l'un des cas les plus récents a
été la présence illégale d'un drone des Forces françaises, le 20 avril dernier,
au-dessus de la base de Gossi, dont le contrôle a été transféré aux FAMa, le 19
avril 2022. « Ledit drone était présent à partir de 11 h 45 mn, pour espionner
nos vaillantes FAMa », dénonce le document.
Outre l'espionnage, les Forces françaises se sont
rendues coupables de subversion en publiant des fausses images montées de toute
pièce afin d'accuser les FAMa d'être les auteurs de tuerie de civils, dans le
but de ternir limage des Forces armées maliennes engagées pour la libération du
territoire, la protection et la sauvegarde des populations éprouvées par une
longue crise.
Aussi, le 21 avril 2022, d’après le porte-parole du
gouvernement, « une patrouille de mirage 2000 a survolé à plusieurs reprises,
sans coordination préalable, le convoi des FAMa en partance pour renforcer le
dispositif de l'emprise de Gossi ». Insistant que cette manœuvre s’inscrivait
dans une dynamique d'intimidation de nos forces.
Face à cette énième provocation des Forces françaises,
qui ont été sommées de quitter le territoire malien sans délai, depuis le 18
février 2022, le gouvernement, tout en prenant à témoin l'opinion nationale et
internationale, « condamne fermement cette attitude des autorités françaises et
les invite de nouveau à respecter la souveraineté du Mali ».
Le gouvernement réaffirme sa volonté de promouvoir et maintenir la coopération avec l'ensemble des États du monde, dans le respect mutuel et sur la base du principe cardinal de non-ingérence, conformément aux aspirations du Peuple malien.
Souleymane SIDIBE
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