
Le procureur du Pôle national de lutte contre la Cybercriminalité a annoncé dans un communiqué rendu public mardi 29 octobre 2024 l'ouverture d'une enquête à l'encontre du Commandant Daouda Konaté, un cadre de l'Administration pénitentiaire et de l'Éducation surveillée. Le communiqué nous apprend que le secrétaire général du Syndicat des surveillants de prison est soupçonné d'avoir tenu des propos incitant à la déstabilisation de la Transition.
En effet, dans un message audio devenu viral sur les réseaux sociaux, le commandant Daouda Konaté appellerait à renverser les institutions de la République.
Le procureur spécialisé estime que les propos du secrétaire général du syndicat des surveillants de prison et de l’administration pénitentiaire constituent «des menaces d'atteinte à la sûreté de l'État et contiennent des éléments diffamatoires » ainsi que « des menaces d'atteinte à la sûreté de l'Etat sur fond d'appel à un soulèvement populaire en vue de renverser les institutions de la République. »
Dans l'élément audio attribué au commandant Daouda Konaté sont tenus des propos portant « atteinte au crédit de l'Etat, des propos diffamatoires et mensongèrement attribués à des autorités publiques», poursuit le communiqué .
Face à la gravité de ces faits et en application des dispositions de l'article 53 du code de procédure pénale, le procureur spécialisé a décidé d’ouvrir une enquête pour élucider les contours de cette affaire et rechercher tous auteurs, coauteurs et complices de ces faits afin qu'ils repondent de leurs actes conformément la loi, conclut le document
Rappelons que suite à la disparition de l'officier supérieur en question depuis le vendredi 25 octobre 2024, la Synergie des sections du Syndicat des surveillants de prison, du syndicat de la justice et du Syndicat autonome des surveillants de prison, avait déclenché mardi 28 octobre un arrêt de travail jusqu'à la libération de leurs camarades, le commandant Daouda Konaté et l'infirmier Famoussa Fomba, avant de surseoir le même jour, au mot d'ordre d’arrêt de travail après les propos rassurants du ministre chargé de la Justice, Mamoudou Kassogué, qui a assuré qu’il s'investira davantage pour le retour des deux responsables syndicalistes sains et saufs dans leurs familles respectives.
Aboubacar TRAORE
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