
Le secrétaire général adjoint de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Hamadoun Bah, lors de son intervention
L’ancien Premier ministre a expliqué ce qui est attendu de la Commission et ce qui a prévalu dans l’organisation de la série d’écoutes sur cet avant-projet. Le président Ousmane Issoufi
Maïga a indiqué que les syndicats étaient à l’avant-garde des combats pour l’éveil de conscience des peuples africains et leur lutte pour leur
souveraineté nationale. Ce faisant, a-t-il souligné, les syndicats ont contribué à la formation citoyenne et à
la construction de l’homme africain. à l’époque, selon lui, ces syndicats étaient
de véritables sources d’indépendance.
Il s’est dit convaincu
qu’aucune action efficace et durable ne
peut se concevoir et se réaliser sans
les syndicats. «Facteurs de progrès
et de stabilité sociale», a fait remarquer Ousmane Issoufi Maïga, tout
en ajoutant que l’entreprise de
refondation ne peut ignorer le pilier du changement social.
Pour lui, la rencontre répond
à une exigence d’inclusivité du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, pour
lequel tous les Maliens doivent se
reconnaître dans l’esprit et la lettre
de la Charte nationale. «Tous nos compatriotes doivent se sentir concernés par
la Charte nationale. Ils doivent apporter leur contribution à son élaboration »,
a laissé entendre le président de la Commission de rédaction. En tant que
guides des forces productives, les syndicats doivent prendre toute leur place dans l’élaboration du
document qui servira de référence à tous
les programmes et projets de développement, a expliqué l’orateur.
D’après lui,
la Charte souhaitée par le président de la Transition, ne vise pas autre chose.
« Elle doit consacrer dans un document de référence à portée nationale les principes, les normes et les attitudes qui guideront les Maliens dans leur ensemble», a rassuré
Ousmane Issoufi Maïga. La Commission, a-t-il poursuivi, entend profiter de l’expertise et de l’expérience du monde
syndical pour proposer au colonel Assimi Goïta le document de nouveau contrat social de la nation malienne. Relevant que cette
Charte doit consacrer les principes de solidarité, de justice sociale et de citoyenneté sans lesquels la
refondation serait un vain mot. L’ancien
chef du gouvernement compte sur les syndicats pour faire des propositions
pertinentes et efficientes qui guideront les rédacteurs vers des voies pleines de promesse.
Au chapitre des réactions, le
représentant de la plateforme d’unité d’action syndicale composée de la Confédération
syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), de la Confédération malienne du travail (CMT) et de la Centrale démocratique
des travailleurs du Mali (CDTM) a promis que les syndicats ne resteront pas en
marge de cette élaboration. « Nous donnerons notre point de vue », a
insisté Djibril Diallo.
Ce dernier est on ne peut plus clair : « Nous
sommes disposés à accompagner les autorités maliennes». Le secrétaire général
adjoint de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a apprécié
l’implication des organisations syndicales dans ce processus. Hamadoun Bah a
demandé d’inclure dans le questionnaire remis, le volet victime. Il a aussi
voulu savoir davantage sur la dénomination exacte de la Commission nationale.
En réponse, Mme Alwata Ichata Sahi, en sa qualité de membre de la
Commission, a salué le pragmatisme des interlocuteurs
d’en face.
Namory KOUYATE
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