
Les militaires français étaient présents depuis 2013 (neuf ans) au Mali. Il y a trois mois, les soldats français se sont retirés du Mali. Mais ils resteront présents dans les pays voisins.
« Le chef de l'Etat, en visite à Toulon, a prononcé un discours général sur la stratégie de la stratégie française, l'occasion de marquer officiellement la fin de l'opération Barkhane et d'annoncer une adaptation significative de nos bases en Afrique », avait précisé l'Elysée en amont.
Cette annonce est sans conséquence sur le dispositif militaire français dans la région, car les soldats français se sont déjà retirés du Mali, et 3.000 militaires français restent déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.
Dès l'annonce en février du départ du Mali, la France avait annoncé sa volonté de lancer des discussions avec les Etats africains sur ce dossier. La nouvelle stratégie de la France en Afrique sera finalisée d'ici six mois, après consultations avec ses partenaires sur le continent, a précisé Emmanuel Macron.
« Nous lancerons dans les prochains jours une phase d'échanges avec nos partenaires africains, nos alliés et les organisations régionales pour faire évoluer ensemble le statut, le format et les missions des actuelles bases militaires françaises au Sahel et en Afrique de l'Ouest », déclaré le président français.
Le gouvernement du Mali, par le biais d’un communiqué publié lundi 02 mai, dit avoir constaté avec regret depuis un certain temps, une détérioration profonde de la coopération militaire avec la France, suite à plusieurs incidents. Parmi ceux-ci, on peut citer, entre autres, l’attitude unilatérale du partenaire français qui a décidé les 03 et 07 juin 2021, sans consulter au préalable le Mali, de suspendre les opérations conjointes avec les Forces armées maliennes (FAMa) et de mettre fin à l’opération Barkhane.
Le 17 février 2022, la France a annoncé encore sans aucune consultation de la partie malienne, le retrait des forces Barkhane et Takuba. S’y ajoutent les multiples violations de l’espace aérien malien opérées par des aéronefs militaires français, malgré l’instauration d’une zone aérienne d’interdiction temporaire par les autorités militaires.
Selon la même source, le gouvernement avait dénoncé « la manœuvre dilatoire » consistant pour la France à demander une réunion d’experts pour la relecture du traité de défense, au lieu d’envoyer ses amendements. Et, cela plus de deux mois après l’envoi par le Mali de ses amendements en décembre 2021. Ainsi, eu égard à ces insuffisances graves et aux atteintes flagrantes à la souveraineté nationale du Mali, le gouvernement a décidé de dénoncer certains accords.
Il s’agit notamment du Traité de coopération en matière de défense du 16 juillet 2014, conformément aux dispositions de son article 26 alinéa 4 ainsi libellé : « Chaque partie peut dénoncer le présent traité par le biais d’une notification écrite. Cette dénonciation prend effet six mois après réception de la notification par l’autre partie ».
Souleymane SIDIBE
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