
L’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général dudit département, Dr Boubacar Sidiki Diarrah. C’était en présence du chef de coopération de l’Union européenne (UE), Michel De Knoop, du représentant du PAJM II, Pedro Diaz, et des membres du comité de pilotage du Programme.
Financé
par l’Union européenne (UE), le Programme ambitionnait, dans sa seconde phase,
de participer à l’atteinte des objectifs assignés au ministère de la Justice et
des Droits de l’Homme notamment dans les domaines de l’administration
pénitentiaire et de l’éducation surveillée. Et aussi de contribuer au
renforcement des capacités de l’Institut national de formation judiciaire et
des acteurs de la justice.
Au compte de cette deuxième phase qui s’achève,
d’importantes réalisations ont été effectuées au niveau des deux composantes du
Programme qui devraient fortement contribuer au relèvement du niveau de
performance des services judiciaires et de la qualité des prestations aux
justiciables et pénitentiaires et à faciliter l’accès à la justice. Le
secrétaire général du ministère en charge de la Justice a fait remarquer que
pour la composante 1, intitulée « Renforcement du droit des personnes
détenues dans l’espace carcéral malien », 23 sessions de formation ont été
organisées et ayant concerné 837 personnes dont 81 femmes sur plusieurs
thématiques. Notamment le guide des détenus ; la reformulation des projets
de réinsertion ; le montage de projets agro écologiques ; la
production piscicole et en production et conservation de semences paysannes en
détention…
Concernant la composante 2 du Programme qui se proposait de
promouvoir une justice plus rapide, indépendante et impartiale, Aboubacar
Sidiki Diarrah a précisé que les réalisations sont tout aussi appréciables. À ce
titre, il n’a pas manqué de saluer la performance et le travail remarquable
entrepris. Le secrétaire général a révélé que le projet arrive donc à sa
fin avec 100% du budget mobilisé consommé et 95% des activités prévues
réalisées (formation, assistances techniques, achats, aménagements, conventions
avec les Organisations de la société civile (OSC) et voyages d’études). Pour
lui, le PAJM II a, en plus renforcé les capacités des services judiciaires et
pénitentiaires, initié et accompli de nombreuses actions de soutien et d’appui
à nombres d’organisations de la société civile, du secteur ainsi qu’au profit
du Barreau du Mali.
Cela, essentiellement au bénéfice des justiciables détenus
et des acteurs de la justice en vue de promouvoir l’état de droit et l’humanisation
de la détention. « Le PAJM II a très significativement contribué au
relèvement des capacités d’intervention du ministère de la Justice et des
Droits de l’Homme et des acteurs de la justice », a témoigné le secrétaire
général du département en charge de la Justice. Il a souligné que la réunion de
clôture devrait permettre au comité de pilotage d’apprécier les acquis du
projet, de juger de leur pertinence à contribuer à l’essor d’une justice
crédible, moderne, respectable et respectée.
En
termes de bilan, le chef de la Coopération de l’UE a rappelé quatre éléments
clés aux yeux de la Délégation. Il s’agit en premier lieu d’un projet qui
s’inscrit dans la continuité d’un dialogue et d’une coopération ancienne entre
le Mali et l’Union européenne en faveur de la justice puisque nous sommes
ensemble depuis 2011. C’est ensuite un projet dont l’ambition est de répondre
aux besoins des populations maliennes avec pour objectif général le
renforcement de l’état de droit et le rétablissement du lien de confiance avec
les justiciables…
La troisième, c’est également un projet qui a su s’adapter
aux changements de contexte sans perdre de vue l’impact recherché. Enfin, un
projet arrivant à son terme avec un taux d’exécution de presque 100%, grâce
particulièrement aux efforts fournis par le ministère et l’équipe du PAJM II
pour mener à bien les formations, les assistances techniques, les achats et les
travaux dans la dernière ligne droite du projet. Pour Michel De Knoop, il
revient maintenant au comité de pilotage de reconnaître le travail qui a été
réalisé, d’en évaluer la qualité, d’identifier les bonnes pratiques et les
enseignements à tirer et de faire d’éventuelles recommandations pour la bonne
clôture du projet. Il dira par la suite que la Délégation retient l’importance
et le caractère bénéfique et fructueux des collaborations concrètes entre le
Mali et l’Union européenne.
Cela, en faveur des populations maliennes et de
l’État de droit, valeur fondamentale et partagée inscrite tant dans la
Constitution malienne que dans le traité sur l’Union européenne dit de
Lisbonne. Au
cours de la cérémonie, Pedro Diaz a fait une présentation, à travers la
visioconférence, de l’état d’exécution du PAJM II qui s’étale du 1er février
2020 au 31 décembre 2023. Tout en faisant le bilan des réalisations
enregistrées que tous les participants ont trouvé satisfaisant à hauteur de
souhait.
Souleymane SIDIBE
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