
La prompte intervention des services d’assainissement a été saluée par de nombreux compatriotes
La
célébration de la fête de Tabaski laisse souvent le Grand marché de Bamako dans
un état d’insalubrité grave. La situation ternit l’image de la capitale connue
pour être la coquetterie d’antan. Cette année, à la grande surprise des
usagers, le lieu a été débarrassé des immondices dès le lendemain de la fête de
Tabaski. Au grand bonheur des riverains et des usagers qui, d’habitude,
supportaient des jours durant les odeurs horribles que dégageaient les collines
d’ordures. La prompte intervention des services d’assainissement est saluée par
tout le monde. Mercredi, soit deux jours après la fête d’Aïd el Kébir, notre
équipe de reportage a fait un tour au Grand marché.
Il est 9
heures. L’ambiance de la veille de fête a laissé place au grand calme. Des
marchands sont à la recherche de clients qui se comptent sur les doigts d’une
main. Rares sont les transports en commun et les motocycles qui circulent à
cette heure. Au marché des légumes communément appelé «Wonida», la propreté des
lieux impressionne immédiatement les visiteurs. Même si quelques rares légumes
abandonnées sont visibles.
Le site surnommé Dabanani qui abrite le dépotoir
d’ordures est méconnaissable par l’absence de saletés. Ni sachets, ni cartons
vides encore moins les mouches ne traînent sur le site. Aboubacar Camara est un
vendeur grossiste de téléphone au marché Dabanani. Selon le quadragénaire, chef
de famille, la mairie du District s’est mobilisée dès le lendemain de la fête
pour balayer tous les coins et recoins du Grand marché. «Les années
précédentes, on pouvait rester toute une semaine avant que la Mairie ne vienne
ramasser les ordures», se souvient-il.
Cette année, c’est tout le contraire et
cela nous facilite l’installation après la fête, se réjouit le commerçant.
Alassane Dia, vendeur de médicaments par terre, met à l’indexe l’incivisme qui
maintient le marché dans un état désagréable, malgré les efforts salutaires de
la mairie. Selon ce vieil homme d’une corpulence mince et de taille moyenne,
quand le marché est bien balayé, il ne peut faire deux jours sans replonger
dans l’insalubrité. «Les habitants des Commune I, II et III viennent tous
déposer leurs ordures ici. Ils attendent le petit soir pour venir et personne
ne leur interdit ce mauvais comportement. Souvent, même quand les différents
dépotoirs de la ville sont remplis, le Grand marché est leur dernier recours.
C’est vraiment dommage», déplore-t-il. Il
soutient que le marché ne doit pas être un lieu de dépôt d’ordures surtout que
la santé des commerçants y dépend. Les odeurs que ceux-ci aspirent en longueur
de journée peuvent provoquer des maladies. Par ailleurs, il propose la mise à
disposition de gros équipements pour la réception des ordures. Fanta Mallé est
surprise de constater la propreté qui règne au Grand marché. «Je suis vraiment
étonnée de voir qu’on ait assaini cet endroit aussitôt que possible
contrairement aux autres années. J’avais envisagé d’emprunter une autre route
que celle du Grand marché pour éviter d’assister à l’horreur qui se présentait
aux usagers», dit-elle, le visage radieux.
Un groupe de commerçants qui assistait à nos échanges se prononce sur le sujet. Ils expliquent que la Mairie fait vraiment de son mieux pour les aider dans la gestion de l’assainissement du marché. L’année dernière, rappelle l’un d’entre eux, le maire de la Commune III a donné le bon exemple en balayant avec les autres nettoyeurs le marché. Il déplore que certaines personnes refusent de comprendre que cet endroit doit être un lieu sain et protégé au moment où il accueille les clients. Le groupe de commerçants souhaiterait que les autorités prennent des mesures très sévères contre les pollueurs du marché afin de donner à cette infrastructure un beau visage qui suscite l’admiration au niveau national et international.
Fadi CISSE
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