
Le
ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Daoud
Aly Mohammedine, a fait cette déclaration au cours de l’émission Mali Kura
Taasira 2, dont il était l’invité, vendredi dernier, sur l’ORTM. Il s’est prêté
aux questions du rédacteur en chef du Quotidien national l’Essor, Madiba Keïta
et du directeur de l’information de la télévision nationale, Ibrahim
Traoré.
Dans
son intervention, le ministre en charge de la Sécurité a indiqué que depuis un
certain temps avec la montée en puissance des FDS, beaucoup d’actions ont été
entreprises pour doter au mieux les hommes afin de mener à bien leurs missions
régaliennes. Une dynamique qui se poursuit conformément aux missions
principales du département d’assurer le respect de la loi, le maintien de
l’ordre public et de la sécurité sur
tout le territoire national. Selon Daoud Aly Mohammedine, aujourd’hui la
situation sécuritaire s’est beaucoup améliorée, car la première grande
préoccupation de son département reste la sécurité du pays et de nos
compatriotes.
Il en veut pour preuve la tenue d’événements majeurs dont l’organisation dans de très bonnes conditions de sécurité du scrutin référendaire en juin dernier et de la Biennale artistique et culturelle... «Aujourd’hui, j’apprécie de façon positive le niveau de sécurité sur l’ensemble du territoire. Mais, nous ne devons pas baisser les bras. Nous devons continuer à rester vigilants, engagés et surtout mobilisés au quotidien, face à ces forces du mal», a-t-il insisté, ajoutant que dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les Forces de sécurité ont de nos jours «le moral au top» à l’image des autres entités avec lesquelles elles collaborent au quotidien.
INFRASTRUCTURES
ET ÉQUIPEMENTS-En termes d’infrastructures et d’équipements, le ministre a
salué les efforts des autorités qui ont permis l’acquisition, courant 2023, de
plusieurs dizaines d’engins composés, entre autres, des véhicules
d’intervention et de remorquage pour la police, des camions d’incendies, des
véhicules d’élevage des grues pour la protection civile. Sans oublier plusieurs
pick-up qui ont été récemment distribués à certaines unités de la police et de
la gendarmerie déployées dans les localités, notamment Kidal, Tessalit et
Aguelhok qui ont été reprises par les FDS.
Autres réalisations, la création de
plus d’une quarantaine de Commissariats, la construction et la rénovation de 37
arrondissements de police, la création de six postes routiers, quatre centres
de secours pour la protection civile à Diéma, Massigui, Bénéna etc. Et l’acquisition
d’équipements de protection des hommes dont des armes collectives, qui sont
redoutables dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ces réalisations,
selon le ministre en charge de la Sécurité, permettront d’assurer un maillage
efficace du territoire en occupant les zones libérées par les forces
étrangères, a rappelé le ministre. Il a indiqué que ces efforts vont se
poursuivre très prochainement avec l’acquisition d’autres équipements
sophistiqués pour l’ensemble des unités.
À
ce titre, le général de brigade Daoud Aly Mohammedine a assuré qu’avec leur
nouveau statut de militaire, les forces de sécurité participent de façon
engagée à la défense opérationnelle du territoire et la lutte contre le
terrorisme sous toutes ses formes. «Pour garantir le maillage efficace du
territoire, nous avons besoin d’effectifs en termes de quantité, mais aussi de
qualité, d’où les nombreuses vagues de recrutements avec des conditions assez
rigides», a-t-il souligné.
Le
général Aly Mohammedine a également noté
un fait marquant, notamment la création de l’unité des «gardiens de la paix»
qui n’est autre chose que les soldats de la police, autrement dit l’équivalent
des hommes de rang dans l’Armée. «Aujourd’hui, la police fonctionne avec trois
catégories que sont les commissaires, les sous-officiers et les policiers du
rang qu’on appelle les gardiens de la paix», a expliqué le ministre chargé de
Sécurité, avant d’ajouter que c’est la militarisation de la police qui a
nécessité la création de cette catégorie dont les éléments restent des
policiers à part entière, mais avec des tâches spécifiques supplémentaires sur
le plan militaire. Selon lui, l’engouement pour les derniers recrutements et
singulièrement pour cette nouvelle unité témoigne de l’engagement de la jeunesse
malienne à défendre le pays, dans un élan de patriotisme et de fierté nationale
retrouvée.
Sur
le plan des reformes significatives, après l’adoption de la loi sur la
militarisation de la police et la protection civile par le Conseil national de
transition (CNT), il y a eu aussi celle du statut général du militaire avec les
textes subséquents, qui a intégré la police et les sapeurs-pompiers.
«Aujourd’hui, le policier, le sapeur-pompier ont le même traitement salarial et
les mêmes avantages qu’un militaire de l’armée de terre, de l’air ou de la
garde nationale», a relevé le général Aly Mohammedine.
Il a aussi signalé la
création de l’École d’état-major des Forces de sécurité, l’opérationnalisation
de la mission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue.
Mais aussi le rattachement au ministère
de la Sécurité du Commissariat aux réformes du secteur de la sécurité au
détriment de la Primature, la création de six compagnies d’intervention de la
police nationale qui seront formées dans les règles de l’art pour accompagner
les FDS dans leur mission au quotidien.
8
MILLIONS DE CARTES BIOMÉTRIQUES IMPRIMÉES-Sur la distribution des cartes
nationales d’identité biométriques sécurisées, le ministre a rappelé que ce
document administratif est une réforme majeure de son ministère en rapport avec
celui en charge de l’Administration territoriale. Instituée par décret pris en
Conseil des ministres, cette pièce servira de carte d’identité nationale
biométrique, mais aussi de carte d’électeur et prend en compte le Numéro
d’identification nationale (Nina). «Au mois de novembre 2023, nous étions à 8
millions de cartes imprimées. Le taux de retrait tourne aujourd’hui entre 40 et
60% », a dit le ministre, avant d’inviter nos compatriotes à se rendre dans
les différents centres de retrait pour se procurer le précieux sésame. Ce
document réduit les charges de l’État qui ne déboursera plus de budget
important pour imprimer des cartes d’électeurs.
Dans
le cadre de la police de proximité, le ministre a invité les populations à
soutenir davantage leurs forces de sécurité, en collaborant sur le plan du
renseignement et de l’information, car «nos ennemis sont parmi nous, dans nos
familles et nos villages». Il a exhorté les policiers à faire preuve de
professionnalisme et de plus de courtoisie à l’égard de la population qu’ils
sont censés protéger et servir. Sur le plan international, l’officier général a
affirmé que les forces de sécurité du Mali entretiennent une coopération très
dynamique avec celles des pays voisins et singulièrement de l’Alliance des
États du Sahel (AES).
En termes de perspectives, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile s’est dit optimiste. Au-delà du contexte économique difficile, il dira que les autorités sont disposées à poursuivre les efforts en mettant le maximum de moyens à la disposition des FDS pour les équiper et former, afin d’assurer au mieux la protection des personnes et leurs biens et gagner la lutte contre le terrorisme. Il s’est incliné devant la mémoire des victimes civiles et militaires de la crise malienne et a souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Aboubacar TRAORE
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