
Figure importante du mouvement féminin et panafricain au Mali,
militante anticoloniale, Bassata Djiré s’est éteinte le 2 avril dernier à l’âge
de 92 ans. Ses obsèques ont lieu trois jours après à N’Tomikorobougou en
Commune III du District de Bamako. Ainsi
avec sa disparition, le Mali perd une grande défenseuse de la cause des femmes
et de l’émancipation africaine.
De
la Chine à l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) d’alors, en
passant par la Tanzanie et le Kenya, Bassata Djiré a porté haut le combat pour
l’émancipation des femmes en construisant des ponts avec d’autres militantes
engagées à travers le monde. Mais, c’est toujours au Mali que son engagement la
ramène.
Directrice
d’école, la battante travaille d’arrache-pied dans le secteur de l’éducation.
Ainsi, elle exerce comme institutrice pendant 15 ans et comme maîtresse
d’anglais au fondamental II dans plusieurs localités du pays dont Bamako,
Bafoulabé, Ségou et Kadiolo. La militante a collaboré étroitement avec les
femmes rurales, s’investissant dans la promotion de l’alphabétisation, du
développement d’activités génératrices de revenus, ainsi que dans la sauvegarde
de l’environnement à travers l’utilisation des foyers améliorés, a témoigné
l’équipe du Projet archives des femmes, qu’elle a ardemment soutenu.
Cette
brillante carrière la conduira à la direction nationale de l’alphabétisation
fonctionnelle (ex-Dnafla) où elle servira comme directrice jusqu’à sa retraite.
Née vers 1932 à Bamako, Bassata est l’une des sept premières institutrices et
syndicalistes du Mali. Leader dans l’âme, elle fait partie des cinq déléguées
qui représentent l’Afrique à la Conférence de la Fédération démocratique
internationale des femmes (FDIF) de 1958 à Vienne (en Autriche). Femme
d’action, panafricaine convaincue, elle est l’une des initiatrices du Congrès
de l’Union des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Ufoa) en 1959 à Bamako, qui
avait rassemblé près d’un millier de participantes venues de la sous-région.
Elle
est également membre fondatrice de l’Union des femmes du Soudan (UFS) la même
année avec Mme Jeanne Martin Cissé de la Guinée. Déléguée syndicale de l’École
des filles de la Poudrière. De 1958 à 1960, elle occupe le poste de secrétaire
générale de l’Intersyndical des femmes travailleuses du Soudan français,
secrétaire générale du comité du Rassemblement démocratique africain (RDA) de
N’Tomikorobougou de 1956 à 1959 et du bureau des femmes du même parti à
Kadiolo.
Après avoir fréquenté tôt l’école de filles de Bamako pour ses études primaires de 1941 à 1947, elle étudie au collège de Markala jusqu’en 1950. Mme Dembélé Sata Djiré débute sa carrière professionnelle comme institutrice du collège de filles de Bamako en 1951. En 1966, elle obtient le Certificat de stage de perfectionnement en anglais aux États-Unis d’Amérique, précisément à San Jose State collège de Californie. Une année après, elle décroche son Certificat d’aptitude professionnel (Cap) en 1967.Pour de bons et loyaux services rendus à la nation, elle a été distinguée chevalier de l’Ordre national du Mali en 2006. Mère de quatre enfants et plusieurs petits- enfants, Démbélé Bassata Djiré affectueusement appelée Mamie repose désormais au cimetière de Hamdallaye.
Aboubacar TRAORE
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