Selon nos informations, le camion de livraison contenant des sacs de farine, de bidons d’huile et d’autres produits alimentaires dont il s’agit, quittait la rive gauche pour rallier l’autre. Ce n’est qu’une fois sur le pont des martyrs que dans sa manœuvre, le conducteur ayant perdu le contrôle a percuté un motocycliste et les rambardes de sécurité pour ensuite faire le saut dans le fleuve.
Le choc a été visiblement violent, en atteste l’état de la barrière qui s’est fracassée sur quelques mètres. Les gendarmes et les pompiers ont été mobilisés sur le lieu du drame. La circulation a été sérieusement perturbée le temps de l’intervention. Le nombre de passagers du véhicule reste inconnu pour l'instant. Mais tout porte à croire que le chauffeur et le motocycliste sont toujours introuvables dans le fleuve malgré les recherches intensives des éléments de la Brigade fluviale de Bamako.
Le camion accidenté a été repêché tard dans la nuit par les éléments des forces de l'ordre à l'aide d'une grue géante. L'excès de vitesse serait à l’origine de cet accident tragique, selon nos sources, . En attendant les recherches sont toujours en cours pour retrouver les victimes dans le fleuve. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes.
Yaya DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.