
Durant le mois de Ramadan, cette secrétaire de direction à l’Agence
malienne de presse et de publicité (Amap) enchaîne les journées
particulièrement longues caractérisées par des charges autant physiques
qu’intellectuelles. Avec plus de vingt ans de vie professionnelle à son actif,
celle que les travailleurs de l’agence appellent affectueusement «Tante Gogo»
est toujours parvenue à répondre avec une immuable amabilité aux sollicitations
de tout le monde, du cadre au simple agent et aux visiteurs.
En
ce mois béni, elle est au bureau au plus tard à 7h30 minutes. Cette
quadragénaire mince et au teint d’ébène, fait preuve d’une inaltérable
courtoisie au travail et ne tarit pas de «douas» à l’endroit de ses collègues
et des visiteurs. Son quotidien au bureau est classique : elle gère
l’accueil et les rendez-vous de la direction générale, réceptionne et trie
l’important courrier, fait face aux multiples demandes suscitées par les
nombreuses activités de l’Amap.
Pendant
le Ramadan, ses tâches augmentent car Mme Coulibaly Gogo Bathily a la
responsabilité des plats destinés à la rupture du jeûne de la rédaction
composée de journalistes, photographes, monteurs et imprimeurs qui travaillent
très tard au «bouclage» du quotidien L’Essor. Prise en fin de journée par les
documents à classer dans l’épais parapheur à l’intention du directeur, elle
suit pourtant d’un œil attentif le quinqueliba qui infuse dans une marmite.
Quand l’infusion est prête, elle la filtre à l’aide d’un tamis et la verse dans
une thermos qui prend place sur un plateau avec des bols. Elle peut alors
achever son travail de bureau. Mais sa journée n’est pas finie pour autant. En
chemin pour la maison, Tante Gogo téléphone à son aide-ménagère pour qu’elle
allume le feu sous les marmites de quinqueliba et de bouillie. En cours de
route, elle achète quelques condiments qui manquent. Une fois à destination, la
maîtresse de maison sait qu’elle n’a pas une minute à perdre et, sans se
changer, investit la cuisine et enchaine sur tout ce qui est à préparer et
cuire avant la rupture du jeûne.
Vers 21 heures, le marathon des tâches professionnelles et ménagères est accompli. La secrétaire de direction et la maîtresse de maison peuvent alors passer le relais à la mère attentive à la scolarité de son garçon qui s’apprête à passer son baccalauréat dans quelques mois.
Au terme d’une telle journée, nul ne pourra contester à la battante la légitimité d’inviter la nouvelle génération à travailler dur et avec amour.
Fadi CISSE
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