
Cette
conservation est à mettre à l’actif des
maçons traditionnels regroupés en corporation le barey ton dont l’origine
remonterait aux XVème siècle. La réputation des maçons de Djenné a dépassé les
frontières de la région de Mopti en particulier et du Mali en général, en
témoignent les réalisations de maisons et les mosquées à travers le Mali et
dans nos pays voisins comme le Burkina Faso.
Chaque
famille de maçons a sa famille correspondante pour laquelle elle assure le
maintien de la maison. C’est le maçon de famille qui accompagne les maçons de
la famille dans leur dernière en creusant la tombe.
Le
barey ton est le gage de la pérennité des valeurs sociales et de l’architecture
de terre de la ville. Son existence a permis d’assurer l’entretien annuel
nécessaire au maintien des édifices publics et privés. L’entretien annuel de la
mosquée de Djenné est assuré grâce à l’appui technique des barey ton et le
soutien de la population.
Rendu
nécessaire par le caractère éphémère de son architecture de terre, depuis
plusieurs générations déjà, les populations de Djenné ont fait du crépissage
annuel de leur mosquée l’évènement majeur du calendrier des festivités de la
ville. Il donne lieu à une grande mobilisation populaire. La participation à
cet entretien à titre bénévole est devenue presque un rituel. Ce grand
rassemblement à caractère fédérateur est l’occasion pour les populations de
tester la cohésion sociale dans la ville et autour de ce monument, le plus
grand ouvrage en terre au monde.
Le
jour même du crépissage, dès 6 heures, les travaux sont exécutés sous la
direction des maçons, aidés par la communauté entière. Une majorité est chargée
de l’application de l’enduit alors que d’autres les anciens supervisent les travaux et s’assurent de la
bonne application des consignes. La cérémonie est clôturée par une grande
prière et des bénédictions sur l’esplanade de la mosquée.
Source : Mission culturelle de Djenné
Rédaction Lessor
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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