
Le Mali a été choisi pour abriter cette conférence qui est l’une des six pré-congrès préparatoires
Hier,
s’est ouverte à Bamako, la conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest en
prélude au 9è congrès panafricain sur le thème : «Diasporas, afro-descendants
et développement». La cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a
enregistré, entre autres, la présence de ses homologues togolais, Pr Robert
Dussey, burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré et capverdien ainsi que du
ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa
Ag Attaher.
Le Mali a été choisi pour abriter cette conférence qui est l’une des six pré-congrès préparatoires prévus pour se tenir dans différentes régions d’Afrique conformément à la décision de la 6è réunion du Haut comité de l’Union africaine en charge de l’agenda 2021-2031 tenue le 13 juin 2023.
Dans
son discours introductif, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de
l’Intégration africaine a indiqué que ce rendez-vous constitue une opportunité
réelle en vue de réfléchir ensemble aux enjeux liés au développement de nos
pays, de partager nos expériences et de proposer des stratégies innovantes pour
mobiliser la diaspora africaine et la communauté des afro-descendants.
Pour
Mossa Ag Attaher, les diasporas africaines, qu’elles soient en Amérique, en
Europe, en Asie ou ailleurs, représentent une force dynamique pour notre
continent. Selon lui, le rôle des diasporas africaines et des afro-descendants
est capital pour le continent. Il a rappelé à cet effet les données de la
Banque africaine de développement (Bad) qui montrent que les transferts de
fonds de la diaspora africaine ont progressivement augmenté passant de 37 milliards
de dollars en 2010 à 87 milliards de dollars en 2019, pour atteindre
95,6 milliards de dollars en 2021.
793
MILLIARDS DE FCFA- Selon lui, la diaspora africaine est le plus grand bailleur
de fonds du continent. Et cet apport financier offre des moyens de subsistance
à des millions d’Africains dans la prise en charge des besoins
alimentaires, éducatifs, sanitaires et pour le développement local. En outre,
Mossa Ag Attaher soutient que les intellectuels de la diaspora africaine
contribuent largement au renforcement des capacités dans les pays d’origine par
le transfert des compétences dans plusieurs domaines. D’après lui, notre pays
dispose d’une diaspora estimée à environ 6 millions de personnes et constitue
un pilier du développement national avec un engagement fort. Il dira que selon
une étude de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) en
2022, les transferts de fonds de la diaspora malienne ont été estimés à 793
milliards de Fcfa, un apport largement supérieur à l’Aide publique au
développement.
Le ministre Mossa Ag Attaher a fait savoir qu’à cause de ce rôle de la diaspora, le gouvernement a pris des mesures volontaristes pour la mettre au centre de ses priorités afin d’accroître sa participation à la vie de la Nation. Il s’agit, entre autres, de la réalisation d’importantes réformes institutionnelles et politiques qui ont abouti à la création d’un ministère de plein exercice dédié à la gestion de la diaspora, l’adoption d’un document de Politique nationale de migration en 2014, d’un document de Politique nationale en matière d’intégration africaine, l’élaboration d’un plan d’action nationale de mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières, la tenue des états généraux de la migration et les concertations avec les Maliens établis à l’extérieur, leur représentativité au sein des institutions notamment au Conseil national de Transition (CNT), au Conseil économique, social, environnemental et culturel et au Haut conseil des collectivités. Aussi, ils siègeront à l’Assemblée nationale et au Senat conformément à la nouvelle Constitution.
PARTI
PRIS POUR LE PANAFRICANISME- Pour sa part, Pr Robert Dussey dira que cette
rencontre a lieu à Bamako, grâce à la bonne volonté des autorités maliennes qui
réaffirment ainsi leur parti pris pour le panafricanisme et les nobles causes
africaines. Le chef de la diplomatie togolaise a remercié le président Assimi
Goïta et son gouvernement pour leur engagement en faveur de la réactivation de
la fibre du panafricanisme, un renouveau dont l’Afrique, sa diaspora et les
personnes d’ascendance africaine, ont ardemment besoin. Pour Pr Dussey, notre pays a la chance
d’avoir un digne fils du nouveau Mali qui est en train de changer le destin du
vaillant peuple malien.
D’après
lui, le traitement du thème de cette rencontre permettra de réfléchir sur les
stratégies fédératives de mobilisation des diasporas africaines et des
afro-descendants autour du chantier de la renaissance en ayant pour socle le
panafricanisme. Pour Pr Dussey, la conférence régionale de Bamako offre
également l’occasion de réfléchir sur les pistes de valorisation et de
mobilisation accélérée des capitaux intellectuels, culturels, scientifiques et
financiers des diasporas africaines et des afro-descendants au service du
développement de l’Afrique.
Dans
son discours d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale a soutenu qu’en tant que terre de migration par
excellence, le Mali se reconnait pleinement dans le thème de cette conférence
qui va examiner les différents aspects liés aux diasporas, aux afro-descendants
et au développement. Pays
de départ, de transit et de destination de migrants, le Mali, dira Abdoulaye
Diop, se trouve aujourd’hui au confluent de la question migratoire qui
représente pour les autorités, un enjeu majeur. Pour le ministre Diop, les
autorités de la Transition ont très tôt pris la mesure de l’engagement des
diasporas malienne et africaine et des afro-descendants en faveur de la noble
lutte d’émancipation et de libération des populations maliennes.
La meilleure illustration de cette mobilisation sincère, a-t-il rappelé, est clairement apparue lors des manifestations de ressortissants de pays africains et de personnes afro-descendantes pour s’opposer aux injustices faites au Mali dès octobre 2021 et en janvier 2022 après une série de sanctions injustes, illégales et inhumaines imposées aux populations maliennes afin de briser la dynamique de la refondation. Abdoulaye Diop s’est dit confiant et optimiste sur les capacités des diasporas africaines et des afro-descendants à œuvrer en faveur de la redistribution des équilibres multipolaires, dans le cadre de la promotion de la voix de l’Afrique sur la scène internationale dans un contexte de basculement géopolitique.
Dieudonné DIAMA
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