
Le président du Conseil national de Transition (CNT)
Dans
son discours de clôture, le président du CNT a indiqué que cette session a tenu
la promesse qu’ils s’étaient fait de donner à notre pays un budget réaliste,
supportable et cohérent avec des objectifs concrets, en dépit de nombreux
facteurs exogènes. Le colonel Malick Diaw a rappelé que le budget d’État pour
l’année 2024 se chiffre en prévision de recettes budgétaires à 2.387, 871
milliards de Fcfa contre une prévision de dépenses de 3.070,740 milliards de
Fcfa.
«Le
budget 2024 est un plan ambitieux pour la relance économique de notre pays. Il
vise à soutenir la croissance, à créer des emplois et à améliorer les
conditions de vie des populations. Il constitue également un plan de
résilience, qui vise à atténuer les effets de la crise économique mondiale», a
souligné le président du CNT. Selon lui, c’est la raison pour laquelle, les
membres de l’organe législatif ont accueilli favorablement ce projet de budget
2024. Le projet de budget a été adopté à la majorité absolue par les membres du
CNT car ceux-ci sont convaincus qu’il répond à la vision du chef de l’État et
porte les ambitions et les ressources qui vont permettre de relever les défis
qui nous assaillent actuellement.
Malick
Diaw a indiqué qu’au cours de cette session, en plus de la Loi de finances,
plusieurs autres textes ont été examinés ainsi que des ordonnances ratifiées
dont celle autorisant la ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant
l’Alliance des États du Sahel (AES).
Par
ailleurs, le colonel Diaw dira que le CNT a œuvré au renforcement de la
diplomatie parlementaire à travers sa participation aux différentes rencontres
internationales. Avant de souligner que notre capitale a abrité la session du
sous-comité du CIP-Uemoa au-delà de ses
sessions délocalisées auxquelles le CNT a largement participé. Il a aussi salué
les missions effectuées par les membres du gouvernement en compagnie de ceux du
CNT en Fédération de Russie ainsi que celles effectuées il y a juste quelques
jours en Chine et à Dubaï à la Cop28.
Selon
Malick Diaw, pendant que se déroulait cette session, le contexte national a été
marqué par un évènement important. Il s’agit de la rentrée triomphale des
Forces armées maliennes (FAMa) à Kidal le mardi 14 novembre. Pour lui, cette
prise de Kidal marque une grande étape dans le processus de reconquête totale
et complète de notre territoire longtemps envahi par des hordes de terroristes.
«Kidal, qui était considéré comme une enclave, créée de toutes pièces,
compromettant notre souveraineté, est enfin dans la République», s’est réjoui
le colonel Malick Diaw, qui soutient que Kidal était jusqu’au 14 novembre 2023,
le bastion des rebelles qui voulaient en faire un sanctuaire et qui
entretenaient des liens étroits avec des Groupes armés terroristes. «Kidal est
désormais et pour toujours dans la République avec le retour de
l’administration et de l’ensemble des services sociaux de base», a-t-il ajouté.
Pour
Malick Diaw, dans le cadre de la mise en œuvre de la vision commune du
capitaine Ibrahim Traoré, du colonel Assimi Goïta et du général de brigade
Abdourahamane Tiani, chefs d’État du Burkina, du Mali et du Niger, la 1ère
réunion des ministres des Affaires étrangères des états membres de l’AES s’est
tenue à Bamako.
D’après lui, l’AES présente un nouveau chapitre dans la lutte
contre le terrorisme dont les résultats sont tangibles au Burkina, au Mali et
au Niger. «Depuis sa création, les Groupes armés terroristes ont été réduits à
leur simple expression, grâce à la mutualisation des moyens militaires. Et les
coups portés à ces illuminés à Djibo et à Ménaka en sont les plus belles
illustrations», a souligné le président du CNT.
«Les
ambitions de l’AES dépassent largement celles du G5 Sahel, non je veux dire le
G2 Sahel pour être plus précis depuis le retrait du Mali de cette organisation
qui a été suivi par celui du Burkina Faso et du Niger», a ironisé Malick Diaw.
Se prononçant sur les questions sociales, il dira que la situation exige toutes
les attentions du gouvernement. «Entre les délestages et les coûts de plus en
plus élevés des produits de grande consommation, nos compatriotes ont fait
preuve de beaucoup de compréhension et de patience.
Nous savons que des mesures énergiques sont en cours et que des décisions fortes et courageuses sont prises pour juguler au mieux ces difficultés, mais nous demandons encore une fois au gouvernement de communiquer plus et d’aller très vite, car le mois de Ramadan pointe à l’horizon», a indiqué Malick Diaw. Enfin, il a remercié la Cedeao pour avoir levé la sanction contre «l’imperturbable patriote colonel Assimi Goïta, l’intrépide Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga et l’infatigable ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop».
Dieudonné DIAMA
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