
Durant
cet exercice, le patron de la Dirpa a fait un large tour d’horizon de la
situation sécuritaire sur les théâtres d’opérations au cours des deux derniers
mois (mars et avril). Le colonel-major Dembélé a aussi fait le résumé des
activités menées au niveau du ministère en charge de la Défense et dans les
états-majors. Au
cours des deux derniers mois, les Forces armées maliennes (FAMa) ont imprimé
une nouvelle dynamique avec des reconnaissances offensives dans tous les
secteurs.
Ces missions ont permis d’apaiser la situation sécuritaire dans notre
pays. Ces opérations d’envergure ont ainsi permis la neutralisation de
plusieurs terroristes dont des cadres vivement recherchés, notamment le
tristement célèbre Abou Houzeîfa dit Hugo. Elles ont également permis la
destruction de sanctuaires terroristes et la récupération d’importante quantité
d’armes, de matériels de guerre et d’équipements roulants.
Tout
n’est pas rose, car les Groupes armés terroristes (Gat) gardent des capacités
de nuisance par endroits notamment dans les secteurs de Bandiagara et de
l’inter-fleuve. Dans ces zones, on assiste à une exacerbation des tensions
inter ou intracommunautaires activées par des Gat. «Ces capacités se résument à
des poses d’Engin explosif improvisé (EEI) qui ont fait une trentaine de
victimes parmi les populations civiles et militaires durant les deux mois
écoulés», a regretté le colonel-major Dembélé.
Pour
lui, la période indiquée a également été marquée par une tentative de
réorganisation du dispositif des ennemis de la paix qui focalisent leurs
efforts dans les zones sud et centre, tout en maintenant un mécanisme pour
perturber les FAMa dans le Septentrion. En outre, il a évoqué des tentatives
d’activation des tensions au niveau de la frontière Mali-Mauritanie. Une
situation que le conférencier a qualifiée de «fébrilité», qui s’explique par la
présence d’acteurs nuisibles dans cette zone frontalière depuis un certain
temps.
Des
acteurs qui nuisent à la sécurité et à la stabilité des populations tout en
perturbant les activités de commerce, de transhumance, mais aussi de libre
circulation des personnes et leurs biens. «Climat qui a été entretenu par
les différents gouvernements depuis les indépendances», a déclaré le chef de la
Dirpa. Par ailleurs, ces derniers mois ont aussi été marqués par des tensions
communautaires exacerbées par les terroristes avec les enlèvements de cars de
transport des civils sur la route Parou-Sogobia dans le secteur de Badiangara…
De
nos jours, selon le conférencier, il est possible d’affirmer aisément que la
situation sécuritaire à Kidal s’est nettement améliorée. D’abord par le retour
de l’administration manifesté par les visites du gouverneur de la Région de
Kidal dans les Cercles d’Anefis, Aguelhok et Tessalit, la neutralisation de
bandits coupeurs de routes, la reddition d’un important groupe armé à Aguelhok,
etc. S’y ajoutent le ravitaillement en vivres des populations de Ménaka et
d’autres localités ainsi que l’escorte des convois civils.
Sur le théâtre sud, l’opération «Fourankadiè» a permis de déloger les Gat dans la boucle du Baoulé (secteurs de Mourdhia et Gomitra). Toute chose qui explique les derniers mouvements terroristes qui ont fait les choux gras des réseaux sociaux.
Répondant
aux questions de certains confrères sur la polémique autour de la mort du chef
terroriste de l’EIGS, Abou Houzeifa alias Hugo, le patron de la Dirpa a fustigé
une tentative de sabotage des efforts remarquables des FAMa qui ont neutralisé
cet obscurantiste et bien d’autres. Cette campagne est entretenue par certains
médias proches de certains anciens alliés dont les forces ont lamentablement
échoué là où nos unités enregistrent des succès éclatants, a-t-il commenté.
Concernant
à la mise à prix de la tête du terroriste Hugo par les États-Unis d’Amérique,
le colonel-major Souleymane Dembélé n’a pas tergiversé. «Notre objectif, c’est
d’amener la sécurité au peuple malien. Donc, en aucun moment notre prétention
n’a été de bénéficier d’une quelconque rémunération lorsqu’on va faire tomber
une tête pareille», a-t-il tranché. Selon lui, ces débats qui ont fait ravage
sur les réseaux sociaux sont, tout simplement, de nature à détourner l’État et
son armée de leur objectif qui reste de mettre fin à la nébuleuse dans notre
pays et au Sahel. Ce, à travers notamment l’Alliance des États du Sahel (AES)
dont la coopération entre les forces armées s’intensifie et porte ses
fruits.
Le patron de la Dirpa a invité la presse à plus de patriotisme en évitant de partager les informations tendancieuses, les intoxications et la propagande contre l’Armée nationale, notamment sur les réseaux sociaux. À ce propos, le conférencier a invité les hommes de média à diffuser des messages d’assurance à l’endroit de la population. Il faut dire que le service de communication de l’armée avait fait un break en raison du mois de ramadan où il avait organisé en lieu et place de la traditionnelle conférence, une rupture du jeûne avec la presse.
Aboubacar TRAORE
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