À ce propos, le chef du gouvernement a salué la
nomination du «patriote» général de division Alhadji Gamou comme gouverneur de
la Région de Kidal dont le processus de libération par les Forces armées
maliennes a abouti le 14 novembre dernier. Il faut que, a dit Dr Choguel
Kokalla Maïga, tous les ministres se mettent à la disposition du général Gamou
pour la réussite de sa mission. Il a aussi appelé tous les Maliens à se
mobiliser autour du nouveau gouverneur de Kidal pour que la récupération de la
ville soit une réussite. «Il n’y a plus d’arrangement pour les gens qui ont tué
les Maliens. C’est terminé», a-t-il martelé, ajoutant que tous les Maliens
naissent égaux.
Le chef du gouvernement a souligné que les militaires
qui sont morts pour la patrie ou qui se battent, sont les amis éternels des
Maliens. «Notre Armée a besoin d’être soutenue», a-t-il dit, avant d’affirmer
que tout le monde sait comment les chefs d’État d’autres pays se sont mis dans des combines contre notre
pays. Et d’avertir qu’Il faut laisser les Maliens régler leur problème entre
eux.
Le Premier ministre a affirmé que les Occidentaux ont importé le terrorisme en
Afrique. «À partir du Mali, on a
compris. On est en train d’ouvrir les yeux aux gens», a-t-il dit, ajoutant que
tous les «Africains sont fiers de notre pays».
Dr Choguel Kokalla a souligné que grâce aux autorités de la Transition, notre
pays est revenu pour 100 ans après la colonisation. Il a invité nos
compatriotes à connaître notre histoire et à abandonner les informations des médias étrangers comme la
Radio France internationale (RFI). Il a dénoncé des hommes politiques qui ne connaissent pas
l’histoire du Mali mais plutôt les informations de RFI ou de la BBC.
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.