
Cette décision devrait également s’élargir aux motocyclistes qui s’adonnent à des acrobaties très dangereuses pour leurs propres vies
Les
autorités de la Transition sont déterminées à mettre de l’ordre dans tous les
aspects de la vie publique, particulièrement dans la circulation routière dans
nos villes. Dans cette dynamique, la délégation spéciale de la mairie du
District vient de fixer le nombre de véhicules désormais autorisés dans les
cortèges de mariage à six, dans la capitale, via un communiqué datant du jeudi
29 août. «Les cortèges de mariage sont désormais limités à six véhicules. Tout
contrevenant s’exposera aux sanctions pénales et/ou financières», annonce le
document.
Cette
décision administrative fait suite à la multiplication des comportements et
actes de nature à perturber les voies publiques, voire entraver la circulation
routière. À cet égard, le président de la délégation spéciale de la mairie
du District rappelle à la population que les célébrations de mariage sont des
évènements privés. En conséquence, «ils ne doivent en aucune façon constituer
des entraves à la liberté de circuler et à la tranquillité des autres
citoyens». La décision de la délégation spéciale de la mairie du District a
suscité beaucoup de réactions positives sur les réseaux sociaux. Même si
certains sont un peu sceptiques quant à son application stricte.
C’est le cas
du rappeur malien Ismaïla Doucouré allias Master Soumy : «Je trouve cette
décision très salutaire dans la mesure où elle devrait contribuer à fluidifier
la circulation en diminuant les embouteillages monstres au niveau de certains
ronds-points stratégiques et grandes artères de la ville. Toute chose qui
permettrait de réduire considérablement le nombre d’accidents de la
circulation, notamment les jours de mariage.»
Cependant,
le rappeur malien estime que cette décision devrait également s’élargir aux
motocyclistes qui s’adonnent à des acrobaties très dangereuses pour leurs
propres vies surtout que la plupart parmi ces jeunes roulent sans casque
pendant les cortèges. «Toutefois, une chose est de prendre une décision mais
l’application efficace en est une autre», se préoccupe-t-il. À ce propos,
Master Soumy invite les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour le
respect strict de la décision. À ce sujet, il souligne également la nécessité
d’appuyer la directive par une bonne communication afin que le message puisse
atteindre toute la population.
Aly Dramé,
quinquagénaire, est commerçant au Grand marché de Bamako. Il pense que la
mairie du District devrait limiter le
nombre de véhicules à dix au lieu de six, en soulignant le cas de mariages
collectifs. «Certaines ethnies maliennes ont coutume de procéder à la
célébration de mariages collectifs. Dans ces cas de figure, je pense qu’il
serait préférable d’aller jusqu’à 10 véhicules», suggere-t-il.
Les
inquiétudes du commerçant ne sont pas partagées par Korotimou Diarra. Pour
cette gérante d’une boutique de vente et location de robes de mariée et
accessoires à Faladiè, la mesure de la mairie du District est la bienvenue en
ce sens qu’elle participe non seulement à réduire les accidents de la
circulation, mais aussi les dépenses des mariés qui sont souvent contraints de
louer des véhicules pour les nombreux accompagnateurs.
Comme le
rappeur Master Soumy, notre vendeuse de robe de mariée espère que la
restriction s’élargira très vite aux motocyclistes qui sont les véritables
fauteurs de trouble dans la voie publique. Ibrahima Touré, spécialiste dans la
décoration de voiture pour mariés et emballage de cadeaux aux «Halles de
Bamako» en Commune VI, a un avis partagé. «Si la décision vise à protéger notre
sécurité, elle est la bienvenue. Mais si c’est uniquement pour mettre la
pression sur la population, il serait difficile qu’elle prospère», dit-il avec
un brin de sourire. Aïcha Samaké, promotrice d’un salon de coiffure à Yirimadjo
Zerny, a du mal à dissimuler son embarras face à la restriction.
«C’est vrai
que les cortèges sont souvent à l’origine d’embouteillages sur nos routes ou
même d’accidents graves. Mais cette décision va porter un coup dur aux revenus
des salons de coiffure qui verront leur clientèle diminuer», s’inquiète la
patronne du salon.
Quoi qu’on en dise, la décision de la mairie du District ne peut que rendre service aux populations qui sont souvent victimes de la «folie» de certaines personnes sur les voies publiques.
Aboubacar TRAORE
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