
Depuis des mois, le
gouvernement de la Transition consent d’énormes efforts pour non seulement
renforcer le pouvoir d’achat de nos compatriotes, mais aussi pour atténuer
l’impact de la hausse des prix à l’international sur les prix pratiqués au
niveau national. Hier, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould
Mohamed et son collègue de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou, étaient
face à la presse pour faire le point des mesures et des stratégies déployées
dans ce sens.
La question de la
cherté de la vie préoccupe les autorités, à commencer par le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta. Ainsi, a-t-il instruit la mise en place
d’une Commission interministérielle qui va plancher sur la question de
l’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité. Ladite Commission
s’attèlera aussi à la maîtrise de la hausse des prix. Selon le ministre Mahmoud
Ould Mohamed, un plan d’action a été élaboré pour rendre possible
l’approvisionnement du pays et permettre aux consommateurs d’accéder aux
produits à des prix abordables.
Flambée incontrôlable-
Le gouvernement a fourni des efforts pour renforcer le pouvoir d’achat des
Maliens, en dépit de la persistance de la crise sécuritaire qui a fait perdre à
l’État 400 milliards de Fcfa. D’autres difficultés, notamment la crise
sanitaire, ont eu un fort impact négatif sur l’économie nationale. Malgré
l’insuffisance des ressources, le gouvernement de la Transition a déployé des
mesures qui ont notamment permis l’approvisionnement correct du marché et la
maitrise des prix des produits de première nécessité.
À preuve, le prix du
riz a augmenté de seulement 1,1% au Mali alors que le taux était de l’ordre de
50% au niveau international. Et pour cause, a expliqué le ministre, le
gouvernement a accordé des subventions. Les efforts de l’État ont évité une
flambée incontrôlable des prix de la farine, du lait et de l’huile
alimentaire.S’agissant de la farine, le prix a augmenté de 43% sur le marché
international, mais l’impact au niveau national a été de 1,4 %.
Pour le lait,
l’impact a été 0,6% alors que le prix avait augmenté de 43,4% au niveau
international. Quant à l’huile alimentaire, notre pays enregistrait une
augmentation de 0,3% contre 14, 4% à l’international. Les prix appliqués au
sucre ont augmenté de 3% au Mali, tandis que le taux d’augmentation à
l’international est de 7,6%. Si les hydrocarbures ont augmenté de 36,4% au
niveau international, l’amplitude au pays était de 0%. Pour s’assurer du
respect des prix sur le marché national, «500 contrôles ont été effectués»,
selon le ministre Mahmoud Ould Mohamed, ajoutant que les efforts vont se
poursuivre pour appliquer les prix plafonds sur le marché.
Abondant dans le même sens, le ministre de l’économie et des Finances a affirmé que pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés et leur permettre d’avoir un revenu supplémentaire pour faire face aux différentes crises, le gouvernement est passé par une justice sociale avec les partenaires sociaux. Ce qui a permis d’avoir une harmonisation de la grille salariale avec un impact annuel d’environ 200 milliards de Fcfa.
Abattements fiscaux-
Au même moment, des discussions sur les indemnités liées à beaucoup de
corps et pour améliorer la vie des
Maliens ont eu lieu. Pour les entreprises privées, le gouvernement a fait des
abattements fiscaux, avec comme impact 7,5 milliards de Fcfa et pendant la période
de 2020-2022, 398 milliards de Fcfa de dettes intérieures ont été payées, a
expliqué le patron de l’hôtel des finances.
Objectif : permettre aux entreprises de pouvoir continuer à fonctionner.
Par ailleurs, 39 milliards de Fcfa ont été investis au profit des ménages en
difficulté. à ces efforts s’ajoute, la subvention des produits de première nécessité.
Le riz et le sucre ont été subventionnés en deux vagues, en plus du lait et de
l’huile alimentaire.
Sur la période
2021-2022, plus de 17,640 milliards de Fcfa de manque à gagner sont enregistrés
sur l’importation du riz. Il est de 8,151 milliards de Fcfa pour le sucre.
Concernant le lait, le manque à gagner est de 3,93 milliards de Fcfa, 1,675
milliard de Fcfa pour l’huile
alimentaire et 115 milliards de Fcfa pour les produis pétroliers.
Pour le gaz sur lequel les subventions ont été arrêtées au mois de mai, le manque à gagner est de 17 milliards entre 2021-2022 et 3,252 milliards de Fcfa pour les graines de coton. Les deux membres du gouvernement ont assuré que les efforts se poursuivront pour la maitrise de la hausse des prix et l’amélioration du pouvoir d’achat des Maliens.
Babba COULIBALY
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