
L’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a tenu,
hier au siège de l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier
(Ageroute), son traditionnel atelier de validation des statistiques d’accidents
de la circulation au titre de 2021, la douzième du genre. La cérémonie était présidée
par le conseiller technique au ministère des Transports et des Infrastructure,
Ousmane Maïga.
C’était en présence de la directrice générale de l’Anaser, Mme
Diadji Sacko, du directeur de l’Ageroute, Sékou Kontaga et des responsables des
services partenaires de l’Anaser.
Intervenant pour la circonstance, Ousmane Maïga a indiqué
que le fléau de l’insécurité routière ne peut être combattu que par une synergie
d’efforts. Cela, conformément à la vision retenue dans le document de Stratégie
nationale de sécurité routière 2021-2030 : «Réduire considérablement le
nombre de tués imputables aux accidents de la route au Mali».
Selon le technicien,
l’objectif fixé par les hautes autorités du pays dans ce document de Stratégie
nationale de sécurité routière est de réduire le taux de mortalité des
accidents de la route de 50% en le
ramenant de 25 tués par 100.000 habitants à 12 tués pour le même dénominateur à
l’horizon 2030. Avec, à son avis, un objectif intermédiaire à mi-parcours de
moins de 18,5 tués pour 100.000 habitants en 2025.
Pour atteindre ces objectifs, a-t-il poursuivi, le
gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre les cinq axes stratégiques. Il
s’agit de la sécurisation des 2 et 3 roues motorisées, le second axe est la sécurité
des piétons, la marche étant le deuxième mode de déplacement le plus utilisé
dans notre pays. L’axe stratégique n°3 concerne la réduction des accidents des
véhicules légers.
Les occupants des véhicules légers constituent 20% des
usagers motorisés tués de la route, a expliqué le conseiller technique. L’axe
stratégique n°4 est le renforcement de la sécurité des usagers âgés de 15 à 34
ans. Cette catégorie d’âge constitue plus de 49% des tués suite aux accidents
de la circulation routière, a déploré Ousmane Maïga. Selon lui, le cinquième
stratégique est consacré à la sécurisation du transport professionnel, car les
cas d’accidents impliquant les véhicules du transport professionnel sont le
plus souvent d’une gravité très élevée.
À cet effet, l’objectif de la Stratégie nationale de sécurité
routière ne saurait être atteint que si nous disposons des statistiques
d’accidents de la route fiables et suffisamment désagrégées. Pour ce faire, «nous
devons améliorer les outils et les méthodologies de recueil et de traitement
des données sur l’insécurité routière pour satisfaire l’engagement pris par
notre pays suite à la ratification de la Charte africaine de la sécurité routière»,
a développé le technicien des Transports et des Infrastructures.
Cet engagement, a-t-il précisé, est de fournir les données
les plus détaillées possibles à l’Observatoire africain de la sécurité routière.
Pour y arriver, le conseiller technique Ousmane Maïga a exhorté les
participants à faire un diagnostic sans complaisance des données recueillies
auprès des services partenaires de l’Anaser : la police, la gendarmerie,
la santé, la protection civile et les collectivités territoriales...
Il a également sollicité les participants à proposer, à partir des données sectorielles, des chiffres harmonisés susceptibles d’être exploités dans toute sorte d’études ou de recherches tendant à l’amélioration de la sécurité routière.
Babba COULIBALY
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