
«Toute activité qui n’est pas ancrée dans
la culture peut poser problème», déclare le sociologue. Pour lui, la
fréquentation d’un hôtel est un acte purement culturel. Selon lui, un hôtel
renvoie dans l’inconscience de nos compatriotes l’image de l’individualisme
alors que notre société reste sous l’influence du vivre ensemble, caractérisé
par le l’esprit de partage. Ce qui représente une première barrière.
Sur le plan socioculturel et historique, l’hôtel est
un mode d’hébergement hérité de la colonisation. C’est contraire à notre
culture communautaire qui fait appel à une vie collective. Et la plupart des
Maliens n’ont toujours pas encore intégrer cette façon de vivre lors d’un
déplacement à l’intérieur du pays par exemple parce que partout où ils vont,
ils retrouvent de la famille proche ou d’autres parents voire des amis pour
leur accorder gîte et couvert.
Il y a également les préjuges sur l’hôtel comme un
lieu malsain, favorable à la prostitution, aux délits, à la drogue ou à
l’alcool. Pour ceux qui partagent ces préjugés, l’hôtel est le symbole du
libertinage. Sur le plan économique, la nuitée même d’un petit
hôtel n’est pas abordable pour le Malien lambda. Tous les services y sont
facturés contrairement à la vie en communauté où l’étranger est bien accueilli
à zéro franc.
Politiquement, la refondation engagée par notre pays invite les Maliens à un retour à la source, c’est-à-dire aux fondamentaux, comme le renforcement des liens sociaux. Il y a l’insécurité qui crée la méfiance vis-à-vis des hôtels et restaurants. Tous ces facteurs conjugués font que les promoteurs d’hôtels et de restaurants ne se frottent pas les mains comme ils l’auraient souhaité.
Amadou SOW
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.