
Photo de famille après la rencontre
Les membres de la Cour constitutionnelle ont reçu, lundi dernier dans l’après-midi dans les locaux de l’Institution, le président de la Commission de rédaction de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Ousmane Issoufi Maïga, accompagné de ses collègues, pour échanger sur l’élaboration de ce projet document. D’entrée de jeu, l’ancien Premier ministre a exposé l’objectif de leur présence qui consiste à recueillir les avis, contributions et suggestions des sages de la Cour Constitutionnelle dans l’élaboration du projet de Charte. Laquelle Charte nationale devant servir de document de référence pour toute initiative, actions et activités dans le cadre de la recherche de la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans notre pays.
Très honoré de venir s’abreuver de la sagesse de la Cour constitutionnelle, Ousmane Issoufi Maïga précisera qu’il s’agit également de passer en revue le document de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, dont des exemplaires ont été distribués dans la salle. Ce, afin de prendre en compte les préoccupations des sages de la Cour sur la méthodologie de la Commission de rédaction. Au nom du président de la 5è Institution de la République, empêché, le doyen des conseillers, Beyla Ba, s’est exprimé sur le sens, qu’il convient de donner aux concepts de la paix et de la réconciliation nationale. Selon lui, la paix est un état d’esprit, une disposition à vivre ensemble en harmonie, à reconnaître collectivement des situations injustes et un engagement pris solennellement en faveur du respect de nos différences.
Quant à la réconciliation, Beyla Ba la définira comme étant un processus essentiel à suivre pour guérir nos blessures, causées par la crise. «En effet, il nous faudra encore plus de courage et de détermination pour atteindre cet objectif», a-t-il préconisé. Et d’insister que ce processus implique chacun et de façon collective de reconnaître nos erreurs, qui sont certes d’un passé récent mais qui perdurent tout de même à certains égards.
Mieux, le doyen des conseillers mettra en rapport la Constitution et la Charte nationale, partant des termes de référence de ce projet pour la paix et la réconciliation nationale.
Ainsi, il a admis que la Charte n’est pas seulement une Charte de nos droits et devoirs, mais également un symbole de notre engagement envers la justice, l’égalité et l’harmonie de notre peuple. «En somme, c’est un document sacré. À cet égard, il mérite d’être annexé à la Constitution parce qu’il porte sur le même objet que cette dernière», a apprécié Beyla Ba. Car, selon lui, une connexion existerait forcément entre les deux documents par le canal des principes et valeurs qu’ils partagent. Enfin, le doyen des conseillers de la 5è Institution de la République a rappelé les recommandations qui ont été formulées par la Cour pour la mise en cohérence entre les deux documents. Mais aussi la mise en valeur et la garantie constitutionnelle qu’offre à la Charte son intégration dans le bloc de constitutionnalité.
Oumar DIAKITE
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