
À leur suite, ce sont les gendarmes de la même localité qui viennent de frapper un autre coup dur dans le milieu des malfrats de la même localité. Tout comme leurs collègues policiers, les pandores aussi ont démantelé un réseau de six malfrats dangereux spécialisés dans le vol et le braquage à main armée.
Selon nos informations obtenues auprès de la brigade territoriale (BT) de gendarmerie de Kéniéba, ces malfrats qui ne juraient que par les engins à deux roues et les téléphones portables, avaient choisi d’opérer dans les localités de Taya (Commune de Faléa) et Tabakoto (Commune de Sitakily). Ils (les malfrats) avaient une stratégie classique bien huilée qui leur permettait de gagner presque toujours face à leurs victimes. Ils visaient ces dernières, les approchaient et les menaçaient avec une arme à feu pour les contraindre à leur laisser leurs biens (motos, téléphones portables, argent en espèces etc.).
Pendant un bon moment, ces malfrats avaient troublé la quiétude des populations qu’ils avaient quasiment terrorisées. Mais depuis la semaine dernière, cela n’est plus qu’un mauvais souvenir lorsque les éléments du Commandant de Brigade (CB) Falaye Fodé sont entrés dans la danse. Les pandores ont usé de professionnalisme avant de mettre le grappin sur toute la bande qui composait ce réseau. Ils ont sollicité et obtenu sans difficulté la collaboration de la population qui ne dormait plus que d’un œil à cause des agissements souvent violents de cette bande voleurs. Une fois localisés, les bandits ont été discrètement filés par les pandores.
Ces derniers les ont coincés dans leur antre quelque part à Kéniéba, avant de leur mettre le grappin dessus sans difficulté. Dans la foulée, les éléments de la gendarmerie procédèrent à une perquisition. Elle leur a permis de mettre la main sur plus de 24 millions de FCFA en espèces, un pistolet mitrailleur (PM) avec munitions, un fusil de fabrication artisanale et une douzaine de téléphones portables. Les preuves étaient suffisantes pour mettre les « Six » membres de la bande à la disposition du tribunal de Kénièba afin qu’ils répondent de leurs actes.
Tamba CAMARA
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