
Le ministère
de l’Industrie et du Commerce «travaille à offrir aux exportateurs un système
de code barre et, bientôt, un système de délivrance des certificats d’origine
digitalisé. Toutes choses qui permettront d’être plus compétitifs». Cette
déclaration a été faite par le ministre Moussa Alassane Diallo dans son adresse
à l’occasion de la première édition de la «Journée nationale des exportations
(JNE) du Mali», célébrée le 7 décembre de chaque année.
Pour
rappel, cette Journée a été instituée
par décret n° 2023-0697/PT-RM du 24 novembre 2023. Objectif : créer et
entretenir un cadre de dialogue permanent entre les pouvoirs publics et les
acteurs autour des défis, enjeux et perspectives du développement et de la
promotion des exportations. Au-delà de sa dimension symbolique, la JNE est un
moment de réflexion, d’analyse et de mobilisation autour du rôle clé que joue
l’exportation dans le développement économique durable, participatif et
inclusif de notre pays.
L’exportation
offre des opportunités significatives pour les entreprises maliennes cherchant
à se développer à l’international. «Ces marchés, principalement situés en Asie,
Afrique et Amérique latine, présentent un potentiel de croissance important
malgré certains défis à relever», a expliqué le ministre de l’Industrie et du
Commerce. Et pour tirer parti des opportunités offertes par ces marchés
émergents, a estimé le ministre, les entreprises doivent adopter une approche
méthodique et stratégique pour les exportations fondées sur les éléments clés à
considérer. Il s'agit, entre autres, d’identifier les marchés cibles les plus
prometteurs, élaborer un plan d’exportation solide, adapter ses produits ou
services aux spécificités locales. Les entreprises doivent aussi se
familiariser avec les réglementations, les pratiques commerciales locales, et
identifier les risques et défis à anticiper.
Au nombre des
risques spécifiques, Moussa Alassane Diallo a noté l’instabilité politique et
économique, les barrières réglementaires et douanières, la volatilité des taux de
change et la protection de la propriété intellectuelle. Pour lui, une analyse
approfondie du marché visé et une préparation minutieuse sont essentielles pour
minimiser ces risques et maximiser les chances de succès. «Dans un contexte où
les préoccupations environnementales et sociales gagnent en importance, le
développement durable comme levier de croissance peut devenir un véritable
atout pour les entreprises exportatrices», a-t-il renchéri. Aussi, en adoptant
des pratiques responsables et en proposant des solutions innovantes aux défis
écologiques, les entreprises peuvent se démarquer sur les marchés émergents et
saisir de nouvelles opportunités de croissance.
Le patron du
département de l’Industrie et du Commerce souhaite que les perspectives des
marchés émergents pour la prochaine décennie soient prometteuses, malgré les
défis à relever. «La promotion des exportations doit se faire en adéquation
avec la couverture des besoins en matières premières de nos unités
industrielles dans la dynamique du développement endogène», a-t-il précisé.
Le ministre a saisi l’occasion pour saluer l’engagement remarquable des acteurs du secteur qui contribuent à promouvoir nos produits et services à l’échelle sous régionale, régionale et internationale, renforçant ainsi l’image du Mali. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de travailler à développer des initiatives permettant d’avoir des emballages de qualité, de découvrir de nouvelles destinations pour diversifier nos débouchés et augmenter nos parts de marché.
Synthèse
Babba COULIBALY
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