
La 14è édition de la Journée mondiale de la radio, placée sous le thème national : «La radio face aux urgences climatiques : Alerter, sensibiliser, agir pour un Mali résilient», a été célébrée hier à la Maison de la presse. Organisé par la Fondation Hirondelle, en collaboration avec la Maison de la presse et l’Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (Urtel), l’évènement a été présidé par le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré. La cérémonie a enregistré la présence des acteurs majeurs de la presse.
Selon le président de l’Urtel, le thème résume la place capitale que la radio occupe dans la sensibilisation pour un changement social de comportement face au dérèglement climatique. Un défi que la magie de la radio permet de relever, confie l’homme de radio. Mamoudou Bocoum révélera qu’au cours des dernières décennies, grâce aux médias, les concepts liés au changement climatique ont été présentés au public de manière claire et compréhensible. Ce qui a permis, selon lui, de mieux cerner la nécessité de protéger notre environnement.
«La radio est aussi l’une des sources d’information les plus fiables, aspect particulièrement important à l’ère de la désinformation et des fausses nouvelles. Elle présente l’avantage de pouvoir émettre en toutes circonstances, y compris en cas d’urgence, de catastrophes climatiques», a-t-il fait savoir. Et d’indiquer que les médias en général et particulièrement les radios de proximité sont incontournables pour la réduction des risques de catastrophes liées au changement climatique. Occasion pour le patron de l’Urtel de citer quelques difficultés auxquelles elles font face. Il s’agit des problème de salaires, d’électricité, de téléphonie et autres charges de déplacement, d’entretien du matériel.
Actualité oblige, Mamoudou Bocoum dira que l’épée de Damoclès se rallonge avec les nouveaux tarifs des redevances applicables aux services privés de communication audiovisuelle. Pour lui, ils sont intenables pour les médias maliens qui sont déjà agonisants à cause de l’insécurité, la crise économique mondiale et surtout de la crise énergétique. Il a plaidé pour la suspension de cette nouvelle mesure.
OUTIL DE DÉVELOPPEMENT- Le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a rappelé l’importance cruciale de la radio en tant qu’outil de développement, d’éducation, de sensibilisation et de promotion de la liberté d’expression, de la paix et la cohésion sociale. Pour lui, le thème national est d’une brûlante actualité. Au-delà de la gestion de l’urgence, a-t-il exhorté, nous devons renforcer notre capacité de prévention et d’adaptation.
Le présidium lors de la rencontre
Alkaïdi Amar Touré a expliqué que l’accessibilité et l’impact immédiat fait de la radio un outil incontournable pour alerter les populations, diffuser des messages de prévention et encourager l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes climatiques. Il a ajouté que l’information, la sensibilisation et l’éducation contribuent directement à renforcer la résilience de nos communautés face aux défis climatiques. Et d’inviter les hommes de radio à faire de chaque studio une plateforme de production de contenus dédiés aux enjeux environnementaux. Car, a-t-il poursuivi, la radio doit être un acteur clé de la lutte contre le changement climatique, en diffusant des informations précises, en relayant les alertes météorologiques et en encourageant des initiatives locales pour la protection de l’environnement.
Pour le représentant national de la Fondation Hirondelle, la crise climatique touche chaque Malien notamment les communautés les plus vulnérables à travers ses effets dévastateurs. Face à un tel constat, Esperant Mulumba dira que la radio amplifie les voix des acteurs du changement et encourage des actions concrètes pour un avenir plus durable. L’un des moments forts de la célébration de cette journée a été la remise du prix «Communications George Atkins» à Lalla Keïta de la radio Bélékan de Kati pour sa contribution à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté.
Fadi CISSE
Le comité syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) a respecté une tradition, c’est-à-dire tenir une assemblée générale statutaire tous les 6 mois, conformément aux textes..
Pour l’exercice 2025, le budget de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) est prévu en recettes et en dépenses à un peu plus de 43 milliards de Fcfa contre 41,37 milliards de Fcfa en 2024, soit une augmentation de plus d’un milliard de Fcfa, l’équivalent d’une hauss.
Pour la 6è édition de son opération de dons, la société a remis des sacs de riz, de sucre et autres denrées alimentaires d’une valeur d’environ 20 millions de Fcfa.
«Libérez Birom Diop et Alassane Touré», «Notre fonction mérite mieux que la prison», «Qui connaît mieux les procédures bancaires que les banquiers» sont, entre autres, slogans qu’on pouvait lire sur des pancartes au niveau des locaux de plusieurs banques à Bamako, hier matin aux enviro.
Il s’agit de l’abrogation des actes de nomination des responsables administratifs directement impliqués dans les drames survenus sur les sites de Danga (Cercle de Kangaba) et Bilalikoto (Cercle de Keniéba). S’y ajoutent la suspension par les responsables des collectivités territoriales, du .
À Bamako, c’est un chemin de croix de pouvoir utiliser un billet de banque qui a subi une quelconque forme de détérioration. Certains commerçants refusent catégoriquement de le prendre. Tout comme des clients.