
L’honneur est revenu à la Région de Ségou d’abriter la cérémonie de commémoration, présidée par le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga.
Le Chef du gouvernement avait à ses côtés, le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher.
La Journée internationale des migrants s’inscrit dans le cadre de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies à travers une résolution adoptée le 18 décembre 1990, la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.
Selon le ministre Mossa Ag Attaher, de janvier 2014 à septembre dernier, 67.000 migrants sont morts ou ont disparu sur les routes périlleuses de la migration irrégulière, dont 8.606 en 2023 et 6.997 en 2024. Au cours des dix dernières années, plus de 30.000 migrants sont décédés ou disparus dans leurs vaines tentatives d’atteindre l’Europe. Au moins 80 % de la migration africaine se déroule en terre africaine.
Pour l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali, Thomas Eckert, le nombre des migrants atteint aujourd’hui un niveau jamais connu dans l’histoire du monde, avec 123 millions de personnes en déplacement forcé, 70 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays, 40 millions de réfugiés et 14 millions de demandeurs d’asile. De son côté, le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM),Aboubacar Seybou, a indiqué que les changements climatiques figurent parmi les principales causes de migration, particulièrement dans un pays où l’agriculture représente la source de subsistance pour 74 % des ménages.
Dans son allocution, le Premier ministre a indiqué que les activités de la journée cadrent parfaitement avec la vision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. «La gestion de la migration est une priorité politique pour notre pays. Cette volonté s’est illustrée par de nombreuses actions concrètes. La place de nos compatriotes établis à l’extérieur a été renforcée au sein des Institutions de la République.
En outre, la nouvelle Constitution accorde une place de choix aux Maliens établis à l’extérieur, qui siègeront désormais à l’Assemblée nationale et au Sénat», a rappelé le Chef du gouvernement. «Les Maliens établis à l’extérieur jouent un rôle important dans le processus de développement de notre pays, en termes de transferts de fonds pour la prise en charge des familles restées, mais aussi de l’expertise technique et intellectuelle dans le cadre du renforcement des capacités des structures nationales.
Le programme Tokten est la parfaite illustration de l’engagement de la diaspora intellectuelle pour le développement de notre pays», a-t-il poursuivi. Cependant, a fait savoir le Premier ministre, l’arbre ne doit pas cacher la forêt : «Nous sommes conscients des drames de la migration irrégulière qui endeuillent chaque année de nombreuses familles.
Les statistiques mettent en exergue l’urgence d’agir ensemble pour contenir les défis de la migration irrégulière. Nous devrons, d’une part, intensifier la lutte contre les réseaux de trafic et de traite des migrants, et d’autre part, œuvrer à créer les conditions endogènes pour donner aux jeunes des raisons de rester chez eux afin que la migration ne soit pas la règle, mais l’exception».`
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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