
Le directeur général de la Maison du Hadj, Abdoul Fatah Cissé (micro) et le ministre Mahamadou Koné (2è à droite) lors de la rencontre
C’était à la faveur de la cérémonie officielle de lancement de la campagne, présidée par le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné. On notait aussi la présence de plusieurs leaders religieux, du président de la commission des agences de voyage au Mali, Ahamadou Camara, et d’autres responsables d’agences de voyage. Comme on pouvait s’y attendre, il y a eu la lecture du Saint Coran. C’est après que le directeur général de la Maison du Hadj a situé les enjeux de cette nouvelle campagne. «Ce lancement marque le point de départ d’un processus à la fois spirituel, logistique et citoyen que nous devons conduire avec rigueur, vision et engagement», a expliqué Abdoul Fatah Cissé.
Revenant sur le bilan du Hadj 2025, il a salué les avancées importantes réalisées sur les plans logistique, sanitaire et alimentaire, notamment la mise en place d’une plateforme numérique de gestion des quotas, et l’amélioration notable des conditions dans les sites rituels de Mina, Arafat et Mouzdalifah. Selon lui, ces progrès ont été rendus possibles grâce à l’implication des autorités, notamment du ministre Mahamadou Koné.
S’il s’est félicité des progrès réalisés, il n’a pas passé sous silence les dysfonctionnements ayant entaché le processus, notamment les retards dans les paiements, les inscriptions tardives des pèlerins et les tensions avec les prestataires saoudiens. «Ces dysfonctionnements ont été surmontés, grâce à une mobilisation exceptionnelle, mais ils ont eu un coût élevé, et les autorités saoudiennes n’accepteront plus de tels retards», a averti le directeur de la Maison du Hadj, avant de lancer un appel à une organisation rigoureuse, anticipée et collective.
Pour l’année 2026, le Royaume d’Arabie saoudite a accordé au Mali un quota de 13.323 pèlerins. Ce quota, a souligné le directeur général, sera confirmé uniquement si le Mali réussit à mobiliser ses candidats dans les délais et à respecter le chronogramme strict fixé par les autorités saoudiennes. C’est dans cette optique que le responsable de la Maison du Hadj a réaffirmé les tarifs inchangés pour 2026 (pour le moment) à savoir 4.166.425 Fcfa pour la filière gouvernementale et 4.675.000 Fcfa pour la filière privée.
Pour sa part, Ahamadou Camara a assuré de leur accompagnement sans faille dans le respect du chronogramme fixé. Les agences de voyage, a-t-il indiqué, sont déjà prêtes pour la campagne pour ainsi faciliter le Hadj aux pèlerins. «L’une des difficultés dans le Hadj est le retard dans la procédure», a-t-il souligné, avant d’inviter les pèlerins à s’inscrire tôt et dans le plus bref délai.
De son côté, le ministre Mahamadou Koné a réaffirmé la volonté des autorités de rendre le Hadj accessible à toutes les couches sociales. Il a rappelé que les changements opérés pour l’édition 2026 sont universels et s’imposent à tous les acteurs. «Passé le 31 décembre 2025, il ne sera plus question de visa ou de procédure quelconque», a martelé le ministre Koné, avant d’inviter les agences privées à jouer pleinement leur rôle d’information. Tout en mettant en garde : «En agissant mal, vous salissez le nom du pays tout entier».
Auparavant, le responsable du département des Affaires religieuses avait déclaré que les agences privées sont des partenaires fiables qui suivent les instructions à la lettre. Rappelons qu’à six mois de la date butoir, les autorités misent sur la réactivité et la discipline collective pour faire du Hadj 2026 une réussite.
Tamba CAMARA
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