
Une participante recevant son attestation des mains de Boikary Traoré, conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de Kayes
La formation professionnelle
est un atout majeur pour réduire le chômage et lutter contre la misère. Des structures
comme le Projet d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) en sont conscientes
c’est pourquoi, la formation et l’insertion socio-professionnelle occupent une
place importante dans leurs programmes de développement.
De ce fait, le
Praps-Mali vient de renforcer les capacités de 102 apprenants dans les domaines
de l’embouche bovine et ovine, de la transformation des produits alimentaires.
Ces stagiaires ont reçu leurs attestations lors d’une cérémonie, qui s’est déroulée
le 26 août dernier, dans la salle de conférence de la Chambre régionale
d’agriculture de Kayes, sous la présidence de Boikary Traoré, conseiller aux
affaires administratives et juridiques du gouverneur de la Région de Kayes.
Financée par la Banque
mondiale, cette formation a été initiée par l’UC-Praps-2, en partenariat avec
le département de l’élevage, à travers la Direction régionale des productions
industrielles et animales (DRPIA), la Direction régionale de la formation
professionnelle et le centre Savoir produire dans la nature-techniques appuis
conseils pour l’autopromotion (Sapronat-Taca).
Le Projet régional d’appui au
pastoralisme au Sahel-Mali est la deuxième phase du projet financé par la
Banque mondiale et le gouvernement du Mali. La mise en œuvre a commencé en
janvier 2022 pour une durée de 6 ans. Il vise 5.350.000 bénéficiaires directs
dont 30% de femmes et jeunes pasteurs et agro-pasteurs et leurs familles. Son
objectif est d’améliorer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs dans
certaines zones ciblées de la Région de Kayes. Cet objectif est décliné en cinq
composantes dont la composante 4 relative à l’amélioration de l’inclusion
sociale et économique des femmes et jeunes du Sahel.
Pour cette année, la
composante 4 à savoir «Amélioration du système de l’inclusion sociale et économique,
femmes et jeunes» prévoit la formation de 270 bénéficiaires sur des métiers
porteurs en milieu pastoral dans les Régions de Kayes, Nioro, Ségou et Mopti.
Il s’agit respectivement de 85 apprenants pour la Région de Kayes, 50 pour
Nioro, 85 pour Ségou et 50 pour Mopti. Parmi les stagiaires, figurent au moins
70% de femmes et 100% de jeunes), ce qui permettra, selon Praps-Mali et ses
partenaires, de renforcer leur insertion socioprofessionnelle.
Après cette phase de
formation, chaque bénéficiaire recevra dans les jours à venir du Praps-2 des
kits d’insertion dans son domaine d’intervention. Les apprenants ont apprécié
cette formation de 10 jours. Un de leurs formateurs, Abdoulaye Fagaye Sissoko
de Sapronat-TACA les exhorte à œuvrer davantage pour mettre en pratique leurs
connaissances.
Cette session leur a permis d’acquérir de nouvelles
connaissances et compétences dans les domaines de l’embouche bovine et ovine,
notamment la prospection, l’aménagement de leur enclos. Ils ont aussi appris
comment entretenir et commercialiser les bovins et ovins afin de générer des
ressources qui leur permettront d’être autonome et de contribuer aux dépenses
familiales. Pour eux, l’élevage occupe une place importante dans le développement
du Mali. Certaines femmes ont compris que les droits des bovins et ovins ne se
limitent pas seulement à les abreuver et à les amener au pâturage, les animaux
ont d’autres droits qui ne doivent point échapper aux humains.
D’autres ont amélioré leurs
connaissances dans le domaine de la transformation des produits agricoles et
alimentaires (jus de gingembre et de zékéné...) Puisque notre pays consacre un
petit pourcentage de son budget au secteur de l’élevage, certains stagiaires
souhaitent la multiplication de ces sessions de formation qui, de leur avis,
doivent être élargies au maximum de femmes. Surtout qu’elles sont au centre du
développement de notre pays.
«Cette formation à l’endroit des filles s’inscrit
dans le cadre de la mise en œuvre de l’activité Praps-2 qui a prévu l’inclusion
sociale dans sa composante 4. Dans ce volet, il est prévu d’aider les femmes et
les jeunes filles à être autonomes. Elle a été organisée sur la demande des bénéficiaires
qui ont identifié eux-mêmes des activités dont l’agriculture, l’embouche
bovine, la transformation agro-alimentaire, la transformation du lait,
l’aviculture, le maraichage. Le second volet consiste à donner des kits aux bénéficiaires
afin qu’ils soient opérationnels», a expliqué Kalifa Dembélé, directeur régional
des productions industrielles et animales de Kayes.
«C’est le lieu donc pour moi de féliciter les heureux bénéficiaires de ces sessions de formation pour le choix porté sur eux, un choix qui est fonction de leur courage et détermination. Je les exhorte à faire bon usage des connaissances dans les domaines qu’eux-mêmes ont choisi; à savoir les techniques d’embouche, la transformation des produits et l’aviculture, la coupe et couture, entre autres», a déclaré le conseiller aux affaires administratives et judiciaires, Boikary Traoré.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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