la Construction citoyenne, le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali), l’inpection de la jeunesse, des sports et de la construction citoyenne a mis le cap sur la Fédération malienne de football (Femafoot) pour un audit de performance de 2020 à 2024.
La mission devait durer 65 jours (10 février au 15 avril) et devrait concerner 43 documents dont les statuts de la fédération et les doccuments adminstratifs et comptables. Seulement voilà, contrairement aux structures citées plus haut, l’instance dirigeante du football national a refusé d’être auditée par le département de tutelle, expliquant que la fédération «n'a bénéficié d'aucune subvention ni appui ni subsides de la part de l’état» ces cinq dernières années (2000-2024).
C’est ce qui ressort du courrier adressé à l’inspecteur en chef chargé de l’audit par le secrétaire général de la Femafoot, Sidi Békaye Magassa. Le dirigeant sportif ajoute que les ressources les plus importantes de la Femafoot sont constituées des seules subventions de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF) et sont destinées exclusivement aux besoins opérationnels et aux projets de développement du football. Ces fonds font l'objet de deux audits diligentés par lesdites structures et exécutés par des cabinets internationaux indépendants.
«C'est pourquoi, cette mission que vous voulez entreprendre au niveau de la Fédération malienne de football n’entre pas, d'une part dans les missions classiques de l'Inspection des sports et d'autre part, n'est prévue par aucun texte de loi ou de règlement et par conséquent, ne repose sur aucune base juridique», souligne Sidi Békaye Magassa qui estime également que la mission va à l'encontre d'un principe «sacro-saint» de la FIFA et s'inscrit dans les statuts de toutes les fédérations du monde «dont la nôtre en son article 3 qui stipule : ‘’la Femafoot reste indépendante et évite toute forme d'interférence politique indue. La Femafoot dirige ses affaires en toute indépendance et veille à ce qu'aucun tiers ne s'y immisce’’».
Contacté, un membre de la mission d’inspection indique que les membres de la mission étaient à la Femafoot, le mardi 11 février, trouvant sur place le secrétaire général. «Nous lui avons donné l’ordre de mission et nous lui avons expliqué l’objet de la mission, le processus et lui avons remis une liste de doccuments dont nous aurons besoin et lui avons demandé de mettre à notre disposition un point focal qui va servir d’interface. Il a désigné l’ancien secrétaire général. On a demandé de nous trouver une salle parce que nous sejournons durant notre mission au sein de la structure et le travail se fait de façon inclusive.
Il était d’accord, il a même visé notre ordre de mission et a envoyé par mail un premier lot des documents. On lui a dit d’informer officiellement le 1er vice président du passage de notre mission», a révélé notre interlocuteur, avant de préciser que la mission n’a pas été ordonnée par le ministre chargé de la Jeunesse et des Sports, mais plutôt l’inspection de la jeunesse, des sports et de la construction citoyenne. Selon notre interlocuteur, la mission d’inspection ne relève pas de la DNSEP, ni du secrétariat général du département de tutelle, «c’est une superstructure indépendante dont les membres ont prêté serment devant la Cour suprême».
Concernant la base juridique de l’audit, notre interlocuteur affirme que l’inspection travaille avec les textes du Mali, notamment la loi de 2017 qui regit les activités physiques et sportives au Mali et son decret d’application. «La Femafoot est bien autitable. Nous avons audité le CNOS, qui est la faîtière des associations sportives et il n’y a eu aucun problème. Il y a l’audit financier, l’audit de performance et l’audit de conformité. Nous avons effectué ces trois audits partout où nous sommes passés», a-t-il rapellé, avant de conclure : «De toute les façons, nous continuons à travailler, les inspecteurs et les auditeurs connaissent les chémins et la méthodologie et savent comment accéder à toute la documentation.
Le ministre chargé des Sports a le pouvoir étendu, au nom de la loi, de commettre des experts de faire des missions de contrôle. Les fédérations sont tenues de respecter la reglementation nationale et d’informer le ministère en charge des Sports des subventions reçues des instances internationales et du système de sponsoring et du parrainage. La loi est claire là-dessus».
Un autre différend oppose la Femafoot et la DNSEP. Il s’agit de l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire, le 28 février, «pour l’approbation du projet de budget 2025, la revision et l’adoption des status, du règlement d’application des statuts, des règlements généraux et du reglement financier» de l’instance. Dans un courrier en date du 17 février, la DNSEP a invité la Femafoot à surseoir à toute modification des textes pour préserver un climat social apaisé dans le milieu footballistique.
Mais la Femafoot a opposé une fin de non recevioir à cette demande de la DNSEP et maintenu la date du 28 février pour la tenue de son assemblée générale extraordinaire. Pour le moment, les deux parties campent sur leurs positions, avec d’un côté la DNSEP opposée à l’organisation de l’assemblée générale extraordianire et de l’autre, la Femafoot qui annonce la tenue de la rencontre cette semaine dans un hôtel de Bamako.
Affaire à suivre…
Ladji Madiheri DIABY
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