
La gestion transparente et
efficiente des ressources humaines de l’État est le fer de lance du développement
de notre pays qui passera sans doute par la refondation de notre système de
gouvernance publique. C’est fort de cette conviction que les autorités de la
Transition ont initié le projet de Système intégré de gestion des ressources
humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales
(SIGRH).
L’objectif général du projet est de doter les fonctions publiques de
l’État et des collectivités territoriales d’un système de gestion des
ressources humaines intégrant les données du Recensement administratif à
vocation d’état civil (Ravec).
Financé entièrement par le
budget national, le Projet, dont la mise en œuvre sera effectuée uniquement par
un personnel national, s’étalera de mai 2022 à juillet 2023. Sa gestion sera
assurée par deux organes. Il s’agit du Comité d’orientation stratégique composé
de plusieurs départements ministériels autour de celui en charge de la
Refondation de l’État et du Comité technique d’exécution composé des structures
techniques de l’administration publique.
La mise en œuvre du Projet se
fera sur quatre phases : le développement du système de gestion intégré
des ressources humaines; le recensement et l’enrôlement des agents; l’intégration
des données biométriques et la production de cartes d’agents.La cérémonie de lancement du
projet s’est déroulée mardi dernier dans la salle des banquets du palais de
Koulouba, sous la haute présidence du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta.
C’était en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et de plusieurs
membres du gouvernement, notamment le ministre de la Refondation de l’État,
chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga. L’événement a
aussi enregistré la présence de plusieurs chefs d’institution de la République,
des autorités administratives et coutumières de Bamako et bien d’autres
personnalités.
Le président de la Transition
a souligné qu’aujourd’hui, il apparaît de plus en plus que la gestion des
ressources humaines au niveau des fonctions publiques de l’État et des
collectivités territoriales est entravée par des difficultés qui exigent des
solutions plus adéquates, si nous voulons donner un sens à notre projet de
refondation.
Selon le chef de l’État, la maîtrise des effectifs, au niveau de
la fonction publique de l’État et celle des collectivités territoriales, et de
la masse salariale demeurent un véritable défi au Mali. Ce qui justifie
l’initiative du SIGRH. Ce projet, incluant les données du Ravec, dont la mise
en œuvre s’étalera sur plusieurs mois, permettra de rendre l’administration
publique plus performante, s’est réjoui le colonel Assimi Goïta.
DES PERTES FINANCIÈRES- Pour sa part, le ministre en charge de la Refondation de l’État a rappelé que le Projet SIGRH, qui entend apporter des réponses appropriées aux préoccupations majeures relatives à la gestion des ressources humaines, est l’une des recommandations fortes des Assises nationales de la refondation, et déjà prévu dans le Plan d’action du gouvernement.
Ibrahim Ikassa Maïga a saisi l’occasion
pour réitérer sa reconnaissance au président de la Transition pour sa vision et
sa détermination à œuvrer sans relâche pour une meilleure gouvernance des
affaires publiques. Mais aussi pour le bien-être et l’inclusion de l’ensemble
des Maliens.
Selon le ministre Maïga, au
fil du temps, de nombreux dysfonctionnements ont été constatés dans la gestion
des ressources humaines de l’État et des collectivités territoriales, notamment
dans le secteur de l’enseignement. À ce niveau, les analyses et les
investigations ont fait ressortir que «près de 400 enseignants reçoivent
annuellement, de façon indue, la somme de 1,037 milliard de Fcfa», a-t-il relevé.
La réalisation du projet SIGRH permettra non seulement de maîtriser la masse salariale, mais également de disposer d’informations relatives à la situation administrative des agents (formation, carrière…). La présentation du projet à travers une projection PowerPoint par le porte-parole du Comité technique d’exécution, Mamadou Konta, a été un moment important de la cérémonie.
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