
Le cinéaste Souleymane Cissé entouré de nombreuses personnalités
L’évènement était marqué par la présence du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration Me Harouna Mamadou Toureh, l’ancien Premier ministre Moussa Mara et la réalisatrice Fatou Cissé et plusieurs autres spectateurs.
Sélection officielle à
Cannes 2022, candidat au prix «d’œil d’or», l’«Hommage d’une fille à son père»
est une histoire racontée par la cinéaste Fatou Cissé.
À travers le témoignage
de ses amis, de sa famille et de ses proches collaborateurs, Fatou Cissé
retrace la vie de son père Souleymane Cissé, de son enfance à aujourd’hui. Les
premières séquences de ce film d’une heure de temps faisaient ressortir les
anciennes images des différentes réalisations de Souleymane Cissé et certains
extraits des films qu’il a réalisés comme «Yeleen, Waati ou encore Den Muso».
Parlant de ses œuvres Souleymane Cissé, a expliqué que son plus grand bonheur
était d’aller aider les gens de Nyamina à travers son film «Yeleen» qui a aussi
été très apprécié par des réalisateurs français et américains. Le cinéaste a
exprimé sa reconnaissance à l’ancien président de la République feu le général
Moussa Traoré pour son soutien.
Fatou Cissé a expliqué qu’il
lui a fallu une année pour réaliser ce film. Cette réalisation nécessitait des
déplacements à travers le pays pour recueillir les commentaires des
collaborateurs, frères, sœurs, enfants et amies de son père.
La réalisatrice a remercié
le ministère de la Communication et de l’Économie numérique, et de la Modernisation
de l’administration et le Centre national de cinématographie du Mali (CNCM)
pour leurs accompagnements. Pour son père qui n’a pas caché sa joie, «c’est un
hommage que Fatou a rendu à elle-même».
L’un des temps forts de cette soirée a
été la remise par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et
de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Mamadou Toureh, de prix et
tableau d’honneur à certains cinéastes, dont la monteuse Cécile Edmond et la
réalisatrice elle-même.
Housseini CISSÉ
Rédaction Lessor
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.