
Cela est connu de tous. Très généralement un malheur tombe
sur un individu au moment où il s’y attend le moins. Cette assertion sied bien
avec cette autre selon laquelle chaque être humain a son jour de malchance dans
la vie. Ce jeune conducteur de tricycle Katakani vient de vivre l’amère expérience
il y a de cela quelques jours.
La triste histoire du pauvre a débuté précisément le 4
septembre dernier. Date à laquelle un certain D. Coulibaly, mécanicien de son état
s’est rendu au commissariat de police de N’Tabacoro pour déposer une plainte
contre F. Cissé, un jeune conducteur de tricycle qu’il suspectait de vol de
pneus de camion dans son garage, à Niamana, quartier populaire de la Commune
VI, à la périphérie du District de Bamako.
Le plaignant était formel en faisant trainer celui qu’il considérait comme le suspect numéro un devant les policiers. Selon lui même, peu de temps avant, il venait de prendre le jeune homme quasiment la main dans le sac. Donc pour le chef de garage, le doute n’est pas permis. Le conducteur de tricycle qui était accompagné d’un acolyte au moment des faits, est bel et bien le voleur qui a subtilisé, à plusieurs reprises des pneus de camion dans son garage.
Scène inimaginable
Très loquace devant les policiers, le mécanicien qui
semblait être en position de force face à celui qu’il considérait comme son
voleur, est allé jusqu’à rappeler des cas de vols similaires plus ou moins récents
commis dans son garage. Outre les pneus de véhicule, les disparitions inexpliquées
portaient également sur des pièces détachées, des batteries de grosses cylindrées
et autres objets de valeur d’engins dans son garage.
Selon lui, cette situation avait duré un bon moment sans qu’il
ne puisse comprendre réellement tout le mystère qui entourait la disparition
mystérieuse des pièces et pneus de véhicule dans son garage. Ainsi comme la
situation s’aggravait de jour en jour, le mécanicien, a eu recours aux services
d’un gardien pour sécuriser les lieux. Histoire de les mettre à l’abri des voleurs.
Très certainement, le jour des faits, le conducteur de
tricycle et son complice ignoraient que le garage disposait désormais d’un
gardien. C’est ainsi que ce dimanche là, très tôt le matin, les deux individus se sont rendus dans
le local du mécano. Une fois sur place, le conducteur de tricycle a garé son
engin, juste derrière le mur d’enceinte du local. Puis, il a commencé à prendre
les pneus pour le faire sortir hors de la cour du garage, avant de les charger
dans son tricycle.
Il pensait avoir mené
toute l’opération dans une discrétion totale.
Malheureusement, contrairement à ce qu’il pensait, il avait été aperçu
par un voisin dont la maison est située non loin du garage. Ce dernier n’est
pas resté sans réagir. Il a très vite alerté le gardien. à son tour, ce
dernier aussi a contacté par téléphone
le chef de garage. Il lui a brièvement
expliqué la scène inimaginable qui se passait dans son garage. Autrement
dit, il a clairement expliqué que deux individus étaient en train de voler des
pneus de camion pour les charger dans un tricycle.
Mais avant que le patron n’arrive pour avoir la confirmation des faits, le gardien a
joué son rôle. Il a interpelé les deux inconnus au sujet des pneus qu’ils
embarquaient dans le Katakatani. Curieusement, celui qui semblait commanditer
l’opération a fait semblant de passer un appel téléphonique dès qu’il a vu le
vigile qui s’approchait d’eux.
En réalité, c’était une façon pour lui de
tromper la vigilance de celui-ci. Une fois qu’il s’est éloigné des lieux, il
n’a pas hésité à prendre la tangente. Il a laissé derrière lui, son complice F.
Cissé qui n’aura pas la chance de s’enfuir. Ce dernier a aussitôt été pris dans la nasse avec son
tricycle et son contenu de pneus volés. Dans la foulée, le gardien l’a
sommairement auditionné pour comprendre les raisons de la fuite de son
complice.
Comme toute réponse, F. Cissé a clairement affirmé qu’il connaissait
ce dernier. Donc, pour lui, les victimes n’ont pas à s’inquiéter car il sait là
où le fugitif pourrait se cacher. Ainsi, le vigile n’a pas jugé nécessaire de
le poursuivre. Pris en flagrant délit de vol, le conducteur de tricycle a été
conduit directement dans les locaux du commissariat.
Interrogé, il a d’emblée nié les faits. Il s’est défendu en
expliquant qu’il ignorait tout des intentions de vol de celui qui l’a amené sur
place. Il croyait plutôt transporter des bagages comme il en a l’habitude. Le
jeune homme s’est défendu en expliquant que ce dernier l’avait contacté pour
qu’il transporte ses pneus.
Visiblement, le conducteur de Kataktany a mis toute
cette histoire sur le compte de son travail de transporteur de bagages à travers la ville de Bamako et ses environs.
Donc, pour lui, c’est par malchance qu’il s’est retrouvé dans cette situation
qui, croyait-il, entrait dans le cadre de son travail quotidien. à son avis, il
s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Malheureusement pour lui, les policiers ont trouvé ces explications du conducteur de Katakatani trop simplistes. En raison d’indices graves et concordants de nature à motiver son inculpation, le chauffeur de tricycle a été gardé à vue pour les besoins de l’enquête avant d’être renvoyé devant le juge du Tribunal de grande instance de la Commune VI de Bamako. Quant à son engin contenant les deux pneus de camion, ils ont été mis sous scellés au greffe dudit Tribunal.
Tamba CAMARA
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