
Les faits se sont passés dans la Commune rurale de N’Tjiba, Cercle de Kati.
L’infraction de « coups mortels » dont il s’est rendu coupable fait
partie des cas prévus et punis par les dispositions de l’article 202 du code pénal
pouvant donner lieu à des peines criminelles.
Du dossier d’accusation il est ressorti que les deux conjoints
sont mariés depuis une dizaine d’années. Il n’est pas établi si le couple avait
l’habitude des disputes. Mais pour le cas présent, tout serait parti d’une
histoire de sexe entre les deux conjoints. Selon l’arrêt de renvoi en Cour
d’assises, c’est l’époux qui aurait manifesté son désir d’entretenir un rapport
intime avec son épouse. Dans les conditions normales, cela ne devrait pas poser
de problème entre des conjoints officiellement unis par les liens du mariage.
Crise de colère indescriptible
Mais cette nuit là, contre toute attente, l’épouse a refusé.
Et s’en est suivie une dispute au cours de la quelle, le mari a tenté de passer
par la manière forte pour avoir ce dont il avait fortement envie. Malgré tout,
l’épouse est restée inflexible. D’où une colère indescriptible de l’homme qui a
perdu tout contrôle de ses nerfs. Il a fini par donner deux gifles à sa femme.
Les claques étaient si violentes que la femme s'est écroulée à terre.
En dépit
des tentatives pour la remettre sur pieds, dame Ami est restée couchée par
terre. Des personnes, appelées au secours par le mari, ont constaté qu'elle n'était
plus en vie. Par appel téléphonique du maire de la Commune rurale de N'TJiba,
la brigade de recherche de Kati a été informée. Elle s'est immédiatement saisie
de l'affaire.
À l'issue des enquêtes, cette unité a saisi le procureur du
TGI de Kati qui a requis l'ouverture d’une information judiciaire à la suite de
laquelle Daouda Konaré dit Soungalo a été inculpé et placé sous mandat de dépôt
pour « coups mortels ». Aussi bien à l’enquête préliminaire que
devant le magistrat instructeur, le cultivateur de profession a reconnu les
faits, mais s’est défendu que c’était sans aucune intention de donner la mort.
À l’audience, à la lecture de l’arrêt de renvoi, l’assistance
était étonnée des circonstances dans lesquelles les faits s’étaient produits. à
l’instruction du dossier, Daouda a reconnu les faits et est resté fidèle dans
ses déclarations à la barre. Mais il a exprimé ses remords en ces
termes : « Je reconnais les faits, j’ai donné la mort à mon épouse.
Je lui ai demandée le lit, elle a refusé et je l’ai administré deux gifles.
Malheureusement, elle ne s’est plus réveillée après s’être écroulée.
J’ai
l’habitude de la battre pour les mêmes problèmes ». Ces propos de l’accusé
avaient laissé l’assistance presque sans voix. Plus tard, les agissements de
Daouda seront corroborés à la barre par la partie civile et les témoignages
d’une amie de la défunte. La cour retiendra de ces derniers que le couple ne
s’enttendait pas et semblait même battre
de l’aile. Plus grave, selon les témoins, à chaque occasion, l’époux violent
s’en prenait à la pauvre dame. Sa copine d’enfoncer le clou. « Trois jours
avant les faits, elle voulait rentrer en famille chez ses parents à cause du fait
que son mari l’avait menacée de mort. Finalement, c’est ce qu’il a fait ».
Sans circonstance atténuante
Le parquet ne s’est pas du tout montré plus tendre envers ce
quadragénaire. Pour le défenseur des citoyens, il s’agit d’une agression
sexuelle. Selon le magistrat, les faits ne sont pas à banaliser, c’est pourquoi
l’accusé doit répondre de ses actes. « Nul
n’a le droit de contraindre sa femme d’accomplir son désir sexuel quand elle
n’a pas envie de le faire. Mécontent du refus de son épouse, il l’a administrée
un coup occasionnant sa mort », a-t-il soutenu.
L’homme de droit s’est dit
convaincu de la culpabilité de l’époux. Pour lui, l’homme a tout simplement tué
son épouse. Ainsi, l’avocat général a requis de le maintenir dans les liens de
l’accusation sans le faire bénéficier de la moindre circonstance atténuante.
La défense a certes plaidé coupable. Cependant, elle a demandé à la cour des circonstances atténuantes en faveur de son client. « Nous plaidons coupables. C’est une situation accidentelle qui a occasionné ces faits. C’est le sort. Nous demandons la clémence de la Cour », a-t-il plaidé fataliste.
Après délibération, la cour semble avoir suivi le parquet dans sa logique. Reconnu coupable, l’époux violent n’a pas bénéficié de la clémence de la cour qui lui a refusé des circonstances atténuantes. Il a écopé de 5 ans de réclusion criminelle.
Tamba CAMARA
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