
L’exposition restera jusqu’au 25 juillet prochain
C’était en présence du représentant du bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Mali, Ali Daou, du président de l’ONG Savama Dci, Dr Abdel Kader Haidara, et de nombreux invités.
L’exposition sur les œuvres produites par les étudiants
des écoles et galeries d’art à travers le Master class sur la calligraphie,
inspirée des manuscrits anciens du Mali, résulte d’une recommandation de la
phase des travaux pratiques de groupe sur la calligraphie et la décoration lors
de l’atelier de formation sur la calligraphie à l’attention des jeunes créateurs
(du 7 au 13 mars dernier au Musée national).
Les œuvres sur supports en
papier ou peau de chèvre, ornées de divers motifs avec des dimensions variées
et des formats de carte postale illustrent le génie des jeunes artistes. Elles
montrent également la dimension d’adaptation de l’exploitation du contenu des
manuscrits anciens au temps. Environ une cinquantaine de créations sont accrochées
sur le mur pour parler des vécus de nos anciens. Ils étaient 30 jeunes de trois
grandes écoles et une galerie de la place à faire un exercice de création sur
la calligraphie inspirée des manuscrits anciens du Mali.
«C ‘est un grand plaisir
de participer à ce projet de création sur les manuscrits anciens», a révélé
Salimata S Togola de l’école supérieure d’ingénierie, d’architecture et
d’urbanisme (ESIAU). Elle reconnaît avoir beaucoup appris lors de cet atelier
et invite la population à voir les
tableaux qui racontent notre société, depuis des siècles, à travers les
manuscrits.
Hamane Demba Cissé a remercié
l’Unesco et l’Agence espagnole pour la coopération internationale et le développement
(Aecid) pour son soutien à travers le Master class sur la calligraphie, inspirée
des manuscrits anciens du Mali. Notre pays dispose d’un important patrimoine écrit,
riche et diversifié depuis les XIIè et XIIIè siècles. Cela se confirme, aujourd’hui, par la présence de milliers de
collections de manuscrits disséminées sur l’ensemble du territoire. Il a mit
l’accent sur la protection, la restauration et diffusion en vue d’un développement
économique et socioculturel.
Ali Daou a salué l’engagement
des autorités de la Transition en faveur de la protection, la valorisation et
la promotion du patrimoine culturel en général et des manuscrits anciens en
particulier. Ces derniers représentent une masse de documents de grande valeur
pour les travaux d’histoire, de la vie économique, mais aussi les rapports
sociaux et culturels au Mali et en Afrique subsaharienne en général.
Ils se
chiffrent à plus de 500.000 à travers le
pays, selon le rapport de l’Unesco. Il a
saisi l’occasion pour remercier le département en charge de la Culture à
travers la direction nationale du patrimoine culturel (Dnpc) et l’équipe
l’encadrement qui a permis de montrer cette exposition.
Auparavant, le directeur adjoint du Musée national avait souhaité la bienvenue à tous et exprimé l’engagement de son institution à soutenir ce genre de projet. L’un des temps forts de la cérémonie a été la présentation des œuvres par leurs auteurs. Ces oeuvres présentées parlent d’histoire de la société, de sciences, d’astrologie et des religions... à travers cette exposition, les visiteurs ont pu voyager dans le temps.
Amadou SOW
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