Les Français ont beau être six fois plus nombreux que les Belges
concernant la population (68.373.433 habitants contre
11.748.716 habitants pour la Belgique), le rapport de force sur le terrain
penche du côté des Belges. En 75 rencontres officielles entre les deux
sélections depuis 1904, les Diables rouges (surnom de l’équipe de la Belgique)
totalisent 30 victoires contre 26 pour les Bleus et 19 matches nuls. La
Belgique et la France ont respectivement inscrit 162 et 131 buts.
Les 75
matches en 120 ans font de chacune des deux équipes un des adversaires les plus
fréquents de l'autre. Les Bleus et les Diables rouges ont été les grandes
déceptions de la phase de groupes. Si ce huitième de finale est le plus
attrayant sur le papier, les Français et les Belges sont loin d’avoir convaincu
lors de la phase initiale, n’ayant inscrit au passage que 2 petits buts chacun.
Pour les Bleus, tout comme pour les Diables rouges, cette rencontre à
Düsseldorf constitue une grande chance de renverser un potentiel favori et
grand rival historique, de manière à lancer leur championnat d’Europe.
Ce
France-Belgique a déjà tout d’un match qui pourrait rester dans les mémoires.
Sifflés par leurs supporters lors de la dernière journée contre l’Ukraine (0-0)
en dépit d’une 2è place obtenue, les Diables Rouges tenteront de mettre leurs
émotions de côté, afin de prendre une revanche qu’ils attendent depuis le
Mondial 2018. En face, les Bleus manquent également de certitudes et semblent
avoir égaré l’inexplicable réussite qui a l’habitude de les porter dans les
tournois internationaux. Cette rencontre est ainsi placée sous le signe de la
rédemption.
Reste à savoir qui de ces deux sélections a le plus d’arguments pour tenter de répondre présent sur le terrain. Alors qu’ils avaient parfaitement répondu aux attentes dès l’entame de cet Euro 2024 en maîtrisant le piège autrichien d’une manière plutôt convaincante (1-0), le sélectionneur français, Didier Deschamps et ses protégés affichent au bout du compte un bilan quelque peu amer.
Brouillons collectivement et trop souvent inefficaces devant les cages adverses, les Tricolores n’arrivent pas à se libérer, en témoigne l’absence de buts inscrits par un Français dans le jeu. Les prestations médiocres face aux Pays-Bas (0-0) et la Pologne (1-1) ont directement envoyé la France dans la partie de tableau la plus difficile, où figurent le Portugal, l’Espagne et l’Allemagne. C’est toute une nation qui attendra bien davantage d’un collectif qui a la tradition de répondre présent dans les grands rendez-vous.
Côté belge, c’est un constat encore plus morose qu’on peut dresser sur la sélection menée par le technicien italo-allemand Domenico Tedesco. Piégée d’entrée par la Slovaquie (0-1), la Belgique pensait avoir fait le plus dur en retrouvant le succès contre la Roumanie (2-0) avant de sombrer à nouveau collectivement lors de la troisième journée contre les Ukrainiens (0-0). La presse belge n’a pas hésité à qualifier la dernière prestation de l’équipe «d’insipide». C’est cependant le match de la dernière chance pour les 2 équipes et cela pourrait permettre d’enlever le frein à main et nous offrir des buts.
En deuxième heure, le Portugal, champion d’Europe en 2016, sera face à la Slovénie. Les Portugais ont terminé à la tête du groupe F (2 victoires et 1 défaite anecdotique contre la Géorgie) et ambitionnent de retrouver les quarts de finale pour faire mieux que le précédent Euro en Angleterre où ils ont été éliminés dès les huitièmes de finale par la Belgique. La Slovénie s'est qualifiée en ne gagnant aucun match lors de la phase de poules (3 nuls) et tentera de déjouer les pronostics qui donnent le Portugal largement favori.
La première huitième de finale de cet Euro a tourné à l’avantage de la Suisse qui a éliminé la tenante du titre, l’Italie (2-0). En deuxième heure, le pays hôte, l’Allemagne a respecté son statut en écartant le Danemark (2-0).
Aujourd’hui
16h : France-Belgique
19h : Portugal-Slovénie
Ladji Madiheri DIABY
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