
Aujourd’hui, la question qui me brûle les lèvres est de savoir : s’il faut délaisser le système éducatif actuel et le remplacer par un autre ? En tout cas, il y a urgence et nécessité à repartir sur des bases plus saines pour que l’école malienne retrouve son lustre d’antan.
Les aînés gardent encore à l’esprit la belle époque où l’école malienne était plus performante, où elle était citée en exemple par nos voisins africains avec des produits compétitifs. Les premiers cadres et ceux d’une certaine génération qui en sont issus ont donné tellement de fierté à ce pays. Au point qu’on en redemande toujours. Ah ce bon vieux temps ! Une période où l’école malienne était apaisée, où l’on pouvait être fier de la qualité et non de la tambouille.
Malheureusement, les choses semblent avoir pris une autre tournure avec des crises interminables, notamment des grèves d’enseignants et des débrayages de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Tout cela peut avoir des conséquences graves, voire gravissimes sur le devenir du pays. Parce qu’un pays qui manque de ressources humaines de qualité rate toujours le train du progrès, du développement.
L’école malienne a suffisamment souffert de l’à peu près dans la gestion des revendications catégorielles. Le temps est donc venu de prendre le taureau par les cornes et de trouver le bon bout par lequel aplanir la crise. Que pouvoirs publics et syndicats poussent dans la même direction. Les autorités scolaires en premier doivent s’inscrire définitivement dans une posture de responsabilité assumée, en tenant le langage de la vérité et en respectant les engagements pris lors des négociations avec les syndicats d’enseignants. Parce qu’accepter des choses lorsqu’on a le couteau sous la gorge et ne pas pouvoir les satisfaire revient à différer les problèmes.
Aux syndicalistes aussi de cesser de sortir les biceps à tout vent, mais surtout de se faire instrumentaliser. Ils sont parfois plus intransigeants sur des positions et maximalistes dans certaines revendications.
La situation de l’école malienne interpelle. Il faut donc trouver la bonne recette parce qu’on ne veut plus de la tambouille. On ne mange plus de ce pain. C’est quand la marmite des revendications est calme (parce que c’est la période des grandes vacances pour le fondamental et le secondaire) qu’il faut soulever le couvercle pour assaisonner avec des solutions concrètes et réalisables. Cela passe par un dialogue responsable, sans langue de bois et sans mesquinerie.
Ce que nous avons en partage (le Mali) est au-dessus de tout. Et personne n’a intérêt à compromettre l’avenir de ce pays avec une école malienne qui forme au rabais et des produits non compétitifs sur le marché de l’emploi. Surtout dans un contexte d’intégration africaine où l’on fera moins de place aux médiocres pour ne pas dire plus jamais.
L’école a vécu des jours difficiles. Personne ne peut reprocher à nos concitoyens de souffrir de la situation et d’en appeler à une résolution définitive. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, armé de son parcours dans le système éducatif malien, en donne les premiers signaux. Et les syndicats d’enseignants semblent l’accompagner. Pourvu que la raison prévale chez toutes les parties.
Brehima DOUMBIA
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