
Le chef du gouvernement avec une délégation de l’ARDCT
Pour la circonstance, la délégation était accompagnée par les
ressortissants de Taoudéni, Goundam, Diré, Niafunké et Gourma-Rharous. Au cours
de la réunion, les discussions ont porté en gros sur la situation sécuritaire
de la Région de Tombouctou, la protection des personnes et de leurs biens, le
soutien au Centre de commerce et de l’industrie de la région, la stabilisation
des prix des denrées de première nécessité ainsi que la sécurisation des axes
routiers.
Les
ressortissants des régions n’étaient pas venus les mains vides. Ils ont formulé
des recommandations en vue de contribuer à la résolution des difficultés que
rencontrent nos populations. Il s’agit notamment de la pleine implication des
structures des acteurs locaux dans la recherche de solutions idoines à la
situation actuelle que vit la Région de Tombouctou.
À sa sortie
d’audience, le secrétaire exécutif de l’ARDCT, Dr Mahmoud M. Arby, a fait
savoir qu’ils étaient venus voir le chef du gouvernement pour d’abord lui faire
un retour de la situation réelle qui se passe sur le terrain. « Nous avons
des inquiétudes par rapport au coût de la vie, aux questions de sécurité qui se
détériorent et à une certaine privation orchestrée, organisée par des groupes
bien identifiés», a-t-il confié. Face à ces problèmes, Dr Mahmoud M. Arby a
invité nos populations à rester soudées. Selon lui, ces problèmes sont
momentanés et peuvent être surmontés.
« C’est pour cela que nous avons
fait un ensemble de propositions au gouvernement pour qu’il puisse s’engager à
satisfaire ces doléances », a fait comprendre le secrétaire exécutif de l’ARDCT. Il s’agit de mettre en avant leurs
communautés et les structures locales. Parce que, a-t-il ajouté, les
ressortissants des régions qui sont à Bamako ne peuvent que servir d’appui aux
structures locales, aux notabilités, aux comités de bons offices, aux équipes
régionales pour la réconciliation, aux autorités administratives de nos régions
et de nos cercles. « Donc, nous portons un peu un cri de cœur aux
autorités nationales pour leur dire que voici la situation à Tombouctou mais
aussi à Taoudéni, de faire en sorte, qu’il n’y ait pas d’amalgame, que le vivre
ensemble qui caractérise nos sociétés soit maintenu, préservé », a fait
remarquer Dr Mahmoud M. Arby.
Le
secrétaire exécutif a souhaité que le gouvernement accompagne d’abord les
commerçants qui sont les premiers acteurs et qui peuvent mettre à la
disposition des populations les denrées de première nécessité. «Il faut
accompagner les commerçants, aussi bien les grossistes que les détaillants,
pour leur permettre de ravitailler correctement nos marchés et de stabiliser
les prix », a-t-il insisté.
Concernant
la question du transport des personnes et des biens, Dr Arby souhaite que le
gouvernement appuie la Compagnie malienne de navigation (Comanav) et la
compagnie aérienne Sky Mali. Cela pour que les populations puissent se déplacer
librement quand elles le veulent. Surtout à l’orée de la grande fête de
Maouloud très célébrée dans la Région de Tombouctou.
Le chef du
gouvernement dira qu’il faut bien informer les populations pour qu’elles
comprennent tous les enjeux des problèmes pour y trouver des solutions. Pour Dr
Choguel Kokalla Maïga, il n’y a pas de problème sans solution, ajoutant que ce
n’est qu’une question de temps. «Si on disait aux gens qu’on peut parler
maintenant et être regardé à Tombouctou, Gao ou Goundam, ils ne peuvent pas
croire. Aujourd’hui, c’est une réalité», a-t-il laissé entendre. Pour le chef
du gouvernement, les populations doivent être sécurisées, nourries, éduquées et
soignées.
« C’est le minimum que le gouvernement doit faire. Il doit créer
les conditions pour leur garantir la sécurité sinon il n’y aura aucune
légitimité », a déclaré le Premier ministre, rappelant que depuis la
rectification de la trajectoire de la Transition, le gouvernement s’est donné
les moyens d’assurer, d’inverser la tendance en matière de sécurité. «Ça prend
du temps, mais il faut inverser les tendances», a insisté Dr Choguel Kokalla
Maïga, pour qui il faut l’équilibre des forces au moins pour que la parole
serve à quelque chose. «C’est pour cela que nous nous sommes donnés un temps
pour investir dans la sécurité», a-t-il indiqué.
À propos de
la Région de Tombouctou, le chef du gouvernement a rappelé que le départ de la
Minusma a été demandé sans délai. «Nous avions analysé la situation et nous
sommes arrivés à cette conclusion. Tous ceux qui sont contre la paix au Mali
ont misé sur le tournant de Ber. Ils ont juré que ça ne va pas bien se passer.
S’il n’y a pas l’intelligence des situations et des solutions, on ne s’en sortira
jamais », a expliqué Choguel Kokalla Maïga.
«Aujourd’hui, c’est un
travail gigantesque que nous sommes en train de mener pour que nous puissions
retrouver toutes ces emprises», a-t-il fait savoir. Avant de rassurer que la
situation de Tombouctou est prise avec les deux mains par le chef de l’état, le
ministre de la Défense et les Forces de défense et de sécurité. Pour lui, c’est
l’un des soucis principaux du gouvernement. «Parce que si ça ne réussit pas, on
ne peut pas compter sur les autres.
Alors que nous sommes déterminés historiquement et politiquement à reprendre toutes les bases qui vont être laissées par les forces internationales partout sur le territoire national», a lancé le patron de l’administration malienne. Il a promis de rendre compte au président de la Transition, sur la situation de Tombouctou, tout en invitant les populations à redoubler de vigilance.
Souleymane SIDIBE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.