
L’Essor : Vous avez participé à l’Assemblée générale de la Fédération internationale du sport scolaire, tenue du 14 au 22 mai à Deauville en France. Quels sont les sujets qui ont été abordés lors de cette rencontre ?
Djibril Dramé : Effectivement, j’ai participé à l’Assemblée générale de la Fédération internationale scolaire (ISF) du 14 au 22 mai à Deauville dans la région de Normandie. Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette assemblée. On a d’abord adopté les différents rapports, avant de parler du programme d’activités des quatre prochaines années.
Entre autres, on peut citer les Jeux scolaires des moins de 15 ans, prévus l’année prochaine au Brésil, les Jeux d’hiver de Turquie en fin d’année, les Gymnases de Jan en Chine en novembre 2022, les Coupes du monde de football scolaire 2023, 2024, 2025 et 2026.
Il y a eu des signatures de protocoles d’accord entre l’ISF et une société pour la réalisation d’infrastructures et la fourniture d’équipements sportifs. Pour les Gymnases de Chine, 17 disciplines et 3 para-sport ont été sélectionnées. Parmi ces disciplines on peut citer l’athlétisme, le basket 3x3, le taekwondo, le karaté, la boxe, le judo le volley-ball de plage et le tennis de table etc.
L’Essor : Cette assemblée s’est tenue en marge des événements gymnase, mais notre pays était absent des compétitions. Quelles sont les raisons ?
Djibril Dramé : Effectivement, notre pays était absent des compétitions et j’étais le seul technicien malien présent à la rencontre. Les raisons de l’absence de notre pays sont multiples. Il y a la situation du pays, la tension avec la France et le problème d’argent.
Il n y’avait pas suffisamment d’argent pour assurer le voyage de plusieurs personnes. C’est le ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher qui a pris en charge mon billet d’avion aller-retour et qui a payé les frais d’hôtel. Je profite de cette occasion pour le remercier du fond du cœur.
L’Essor : Vous êtes directeur technique de la Fédération malienne du sport scolaire et universitaire, mais votre fédération n’organise plus de compétitions. Que se passe-t-il ?
Djibril Dramé : Il faut que le ministère de l’Éducation nationale, celui de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique et le département en charge de la Jeunesse et des Sports se donnent la main pour faire avancer la Fédération malienne du sport scolaire et universitaire.
Les écoles maliennes en ont besoin, mais ce n’est pas le cas pour le moment. Notre fédération est confrontée à beaucoup de problèmes qui ne peuvent être réglés que si les trois départements cités plus haut travaillent main dans la main. Ce travail doit commencer d’abord par le renouvellement du bureau, dont le mandat a expiré.
L’Essor : Selon vous, que faut-il faire pour développer le sport scolaire et universitaire de notre pays ?
Djibril Dramé : Il faut que le ministère de l’Éducation nationale fasse en sorte que tous les enfants aptes pratiquent le sport. Le budget de la Fédération du sport scolaire et universitaire est logé dans ce ministère. À mon avis, ce département doit organiser les compétitions, en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Si on instaure la pratique sportive dans nos établissements, je pense que cela va résoudre beaucoup de problèmes, notamment les grèves qui empêchent les enfants d’étudier normalement. En plus, la pratique sportive peut contribuer au renforcement des liens entre les enfants.
Propos recueillis par
D. BAGAYOKO
Djeneba BAGAYOGO
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