
Le chef de l’état et les ministres en première ligne lors du lancement
Les Maliens peuvent désormais payer directement via le téléphone mobile pour certains services tels que la carte d’identité nationale, les actes d’état civil ou encore les contraventions de police. Le système est déjà opérationnel à travers un code USSD (#166*code marchand*montant*code secret#) sur Moov-Money ou avec # 144* code marchand*montant*code secret# sur Orange Mali. Et même très bientôt par Post Warl (le projet de guichet unique de la Poste malienne en phase d’essai). Ces assurances ont été données, vendredi dernier au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, par le directeur national de l’économie numérique, Abdoul Kader Ky. C’était au cours de la cérémonie de lancement officiel du processus de digitalisation des moyens de paiement des services publics de l’État que le chef de l’État a présidée dans la salle des banquets du Palais de Koulouba.
C’était en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, des présidents des Institutions, de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène. Ainsi, le clic symbolique effectué par le président Goïta constitue le début de la première phase du processus qui concerne pour le moment le seul District de Bamako, avant de s’étendre progressivement à toutes les Régions du Mali et aux représentations diplomatiques. In fine, le processus inclura les services publics, y compris les impôts et les marchés publics. Ce lancement vient ainsi concrétiser une promesse faite par le colonel Assimi Goïta le 22 juin dernier lors de sa visite dans la Capitale du Kénédougou (Sikasso).
Le chef de l’État a rappelé que nous vivons à une époque où les technologies numériques redéfinissent les contours de nos sociétés, partout les nations s’appuient sur la digitalisation comme un levier pour le développement et la croissance. À cet effet, il dira que la digitalisation est cruciale pour notre pays, car elle permet de révolutionner notre Administration publique en vue de rendre nos services plus accessibles, transparents et efficaces. «Le numérique est non seulement une nécessité, mais aussi une occasion de moderniser notre pays et de répondre plus efficacement aux besoins de nos citoyens», a déclaré le colonel Assimi Goïta.
FIN DES PROCÉDURES BUREAUCRATIQUES- Pour le président Goïta, avec la digitalisation, les usagers n’auront plus à faire face à des files interminables ou à des procédures bureaucratiques complexes. La digitalisation renforce la transparence, car les systèmes numériques permettent de suivre et de tracer chaque étape des processus administratifs. Ce, en réduisant de façon dramatique les risques de corruption et d’abus. En ce sens que chaque citoyen saura à quel niveau se situe son dossier. Toute chose qui rétablit la confiance entre l’administration et les administrés. Aussi la digitalisation favorise l’inclusion en rendant accessibles les services publics en ligne. Occasion pour le colonel Assimi Goïta de souligner les défis liés à la réussite de cette transition numérique. à ce propos, il rappelera la nécessité de la mise en place de certaines dispositions par l’État. Il s’agit, entre autres, d’investir davantage dans les infrastructures numériques pour garantir la connexion de l’ensemble du territoire, mais aussi mettre en place des centres de formation pour les fonctionnaires afin de les préparer aux nouveaux outils des technologies.
Pour relever ce défi, le locataire de Koulouba a sollicité l’engagement et la collaboration de tous les agents concernés pour assurer le bon fonctionnement du système. Le chef de l’État a encouragé les citoyens à utiliser davantage ces plateformes pour permettre au gouvernement de relever les défis de la modernisation. Il a également insisté sur l’importance d’intégrer les dimensions régionales et internationales dans le processus de digitalisation, afin de permettre à notre pays de mieux saisir les opportunités de développement et de croissance offertes par le numérique. « Il n’est un secret pour personne aujourd’hui que notre espace, Alliance des états du Sahel ( AES) traverse des situations complexes qui nécessitent les réponses communes et coordonnées », a-t-il expliqué. Avant de réitérer que la digitalisation de l’Administration est une chance pour bâtir un avenir prospère.
CONTRAT DE PERFORMANCE- Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration a signalé que la digitalisation renforce la transparence et la responsabilité. «Elle contribue à une plus grande transparence des processus administratifs et renforce la confiance du public», a-t-il précisé. Selon Alhamdou Ag Ilyène, ce nouveau processus permettra de lutter efficacement contre la fraude, la corruption, le népotisme et les falsifications de documents administratifs, tout en améliorant l’accessibilité des citoyens aux services publics et privés grâce à des services numériques plus conviviaux, simples et accessibles indépendamment de la géographie, avec des réponses plus rapides, transparentes et pertinentes.
En outre, cette digitalisation améliorera la performance de l’Administration, en renforçant le système de suivi-évaluation et en optimisant la performance des agents de l’État à travers des outils d’évaluation, des lettres de mission et des contrats de performance. «Elle permettra également de réaliser des économies d’échelle en réduisant significativement certaines dépenses de l’État grâce à la mise en place d’une administration électronique», s’est réjoui le ministre Alhamdou Ag Ilyène.
La cérémonie a été marquée par la présentation du rapport du comité des experts, dirigé par Dr Lassana Coulibaly, président de l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT), et la projection d’un film sur une opération de paiement digitale.
Aboubacar TRAORE
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