
Du titre bien
connu "Makossa", aux hits de la nouvelles génération d'artistes
comme le fameux "Calm Down" de Rema ou
encore "Anybody" de Burna Boy, la chanteuse aux récompenses
multiples souhaite, avec ce spectacle d'un nouveau genre, rendre hommage aux
voix exceptionnelles du continent, toutes générations confondues.
"La musique est la musique, nous
partageons tous l'amour et la joie de la musique et nous voulons communiquer
notre joie au public, qu'il s'agisse d'une symphonie de Beethoven ou de cette
symphonie africaine [...] il est amusant de combler le fossé et de faire
collaborer un orchestre classique occidental avec la pop afro qu'Angélique a
écrite et interprétée ; faire sonner un orchestre de manière groovy est à la
fois une joie et un défi, mais c'est un orchestre très talentueux qui a relevé
le défi assez rapidement.", a déclaré Christian Reif, chef
d'orchestre.
"Il y a des morceaux que j'avais déjà
entendu auparavant comme "Pata Pata" ou "7 seconds",
"Makossa" était très amusant et "Folon" est l'une de mes
chansons préférées maintenant, c'est une chanson tellement profonde, chargée
d'émotions et la façon dont Angélique et Yaël l'interprètent, c'est vraiment
magnifique et l'arrangement que Derek a fait pour cette chanson est sublime et
met en valeur l'orchestre également", a ajouté Christian Reif.
La chanteuse franco-israélienne Yaël Naïm interpréta le titre de Salif Keita, "Folon". Le titre poignant datant des années 90, qui évoque notamment l'oppression coloniale en langue malinké.
Dans la liste des invités figurait
également la chanteuse capverdienne Lura, mais aussi l'artiste James BKS, fils
de Manu Dibongo qui chanta le titre "Makossa" avec l'amie de son
défunt père.
Agée de 64 ans, Angelique Kidjo est née une
béninoise. Elle intègre à l’âge de onze ans, le groupe « Kidjo Brothers
Band », fondé par ses frères et s’intéresse donc aux musiques de la
diaspora noire : au jazz, au gospel, au rhythm’n’blues, à la soul et à la
musique latine. En 1979, elle rencontre le producteur et chanteur Ekambi
Brillant et d’enregistrer l’album « Pretty » en 1980, à Paris
qui connaît un fort succès en Afrique de l’Ouest.
En 1983, elle décide de reprendre sa
carrière à zéro, en France, à Paris, encouragée par son producteur. Elle étudie
alors le chant classique, le travail corporel et le mime. Elle va chanter avec
le groupe « Alafia », puis intègre la formation de jazz-funk
« Pili-Pili » qui rassemble aussi bien des musiciens européens
qu’africains et enregistre plusieurs disques avec ce groupe.
En 1988, elle monte elle-même un projet, sous le nom « Andie Kidjo » avec des jazzmen français dont son futur époux, la batiste Jean Jebrail fait partie. Elle sortira l’album « Parakou » qui reflète ses diverses influences et enchaîne les concerts et festivals en France et en Grande-Bretagne. En 1992, Angélique Kidjo connaît une reconnaissance internationale. Elle joue au Japon, en Australie et aux états-Unis.
En 2008, elle obtient son quatrième Grammy Awards. Elle est par ailleurs, l’ambassadrice de bienfaisance de l’Unicef, depuis 2002 et sillone l’Europe et l’Afrique pour promouvoir des enfants dans le monde.
Source : Africanews
Rédaction Lessor
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