
L’ambassadeur
Issa Konfourou a, d’abord, exprimé sa gratitude envers la présidence algérienne
du Conseil de sécurité pour l’organisation de cette rencontre avant de saluer
l’initiative qui selon lui, permet un échange approfondi sur la lutte contre le
terrorisme en Afrique. Un défi majeur qui menace la sécurité et la stabilité
des populations des États membres de la Confédération AES et au-delà.
L’ambassadeur a argué l’importance d’une approche collective et solidaire pour
surmonter ces défis sécuritaires qui ont des répercussions non seulement sur le
continent africain, mais aussi à une échelle mondiale.
La
création de la Confédération des États du Sahel (AES) par les Chefs d’État du
Mali, du Burkina Faso et du Niger témoigne d’une initiative audacieuse et
nécessaire face aux menaces persistantes du terrorisme dans la région. En
unissant leurs efforts, ces pays visent à renforcer non seulement leur
mécanisme de défense collective, mais aussi à promouvoir une diplomatie
cohérente et un développement harmonieux au sein de leur espace commun.
Selon
le diplomate malien, cette collaboration stratégique permet de mutualiser les
ressources et les stratégies, offrant ainsi une réponse plus efficace et
coordonnée aux défis sécuritaires et socio-économiques. En mettant l’accent sur
l’assistance mutuelle et la coopération, l’AES s’efforce de construire un
avenir plus stable et prospère pour ses États membres, tout en contribuant à la
paix et à la sécurité dans la région sahélienne, a soutenu Issa
Konfourou.
Selon le
représentant du Mali auprès des Nations unies, les efforts conjoints des Forces
de défense et de sécurité des trois pays ont déjà porté leurs fruits. Les
résultats obtenus incluent l’arrestation et la neutralisation de nombreux
terroristes, ainsi que la destruction de leurs bases et la saisie de leurs arsenaux.
Ces succès confirment l’efficacité d’une réponse collective et renforcée face
aux défis sécuritaires dans la région.
L’ambassadeur Konfourou a insisté sur le
fait que la Confédération AES, tout en exerçant une pression militaire
significative, adopte une stratégie globale pour lutter contre le terrorisme.
Cette stratégie, selon lui, ne se limite pas à l’aspect sécuritaire, mais
intègre également des mesures politiques, économiques, sociales, ainsi que des
initiatives de justice et de réconciliation. Le diplomate malien a aussi
fermement condamné la participation de «sponsors étrangers» au terrorisme,
comme cela a été le cas en France et en Ukraine. Il a insisté sur le cas de
l’Ukraine, qui a ouvertement revendiqué son appui aux groupes terroristes opérant
au Mali.
Cette situation préoccupante a été évoquée par l’ambassadeur comme
étant particulièrement alarmante, car ces actions se sont déroulées sans que
les Nations Unies n’émettent une quelconque condamnation officielle.
L’ambassadeur a appelé à une prise de conscience internationale et à une action
concertée pour lutter contre le terrorisme, en insistant sur le besoin urgent
de coopération et de solidarité pour rétablir la paix et la sécurité dans la
région. Il a également exhorté la communauté internationale à adopter une
position ferme contre toute forme de soutien au terrorisme, afin de garantir la
stabilité et le développement durable du Mali et de ses voisins.
Le
diplomate a également proposé une stratégie intégrée pour lutter contre le
terrorisme en Afrique, en particulier au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Ces
pays proposent quatre axes prioritaires pour renforcer cette lutte. Tout
d’abord, ils appellent à un soutien accru et concret aux initiatives africaines
de lutte contre le terrorisme, tout en respectant la souveraineté et les
priorités nationales. Ensuite, ils soulignent l’importance de renforcer la
coopération en matière de renseignement et de lutte contre le financement du
terrorisme, en ciblant particulièrement les réseaux criminels transnationaux.
En
outre, ils prônent une approche holistique qui combine développement
socioéconomique et sécurité, mettant l’accent sur la prévention, la
déradicalisation et la réinsertion. Enfin, ils demandent un appui substantiel
pour renforcer les capacités des Forces de défense et de sécurité, en
particulier celles des pays en première ligne, comme ceux de l’Alliance des
États Sahéliens (AES). Ces recommandations visent à créer un cadre plus
efficace et durable pour éradiquer le terrorisme dans la région.
Issa Konfourou a mis en avant l’importance de respecter la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays membres de la Confédération AES, affirmant que ces principes doivent rester au cœur de toute coopération.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
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