L’évènement était présidé par le président de la FEMAT, Maître Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 7è dan. Au total, 89 combattants, dont 69 hommes et 19 femmes, issus de 12 dojos du District de Bamako (Camp Para, Dojo du Rail, Fourrière, Foyer, INA, Kala Sport, LSBOS, Lycée Badala, Nangui, Progrès, SMK et Usfas) et des Ligues de Koulikoro et Sikasso, ont participé à la compétition. Les athlètes se sont affrontés dans 14 épreuves : 8 chez les hommes (-54 kg, -58 kg, -63 kg, -68 kg, -74 kg, -80 kg, -87 kg, +87 kg) contre 6 du côté des femmes (-46 kg, -49 kg, -53 kg, -57 kg, -62 kg, -67 kg). Chez les hommes, la finale des -54 kg a été remportée par Batidié de l’Usfas devant Soukalo Bagayoko de l’INA, alors que Drissa Coulibaly de l’INA a battu Sirima Ballo de l’Usfas dans la finale des -58 kg.
Chez les -63 kg, Oumar Sissoko du Foyer a remporté la médaille d’or devant Bakary Koné de Kala Sport, tandis que Mohamed Fofana de l’Usfas a été sacré dans la catégorie des -68 kg face à Abdoul K. Kouma du Foyer. Sans forcer ses talents, Ousmane Sogodogo a offert à Sikasso son unique médaille d’or en battant Mamadou Diawara du dojo la Fourrière dans la finale des -74 kg. Chez les -80 kg, Youssouf Soumano de la Fourrière a pris le dessus sur son coéquipier Bakary D. Diakité. Mamadou G. Coulibaly (-87kg) a remporté le titre sans combattre faute d’adversaire, alors que Nouhoum Diawara du Foyer a bataillé dur pour venir à bout de Makan Fané de l’Usfas (+87 kg).
Chez les femmes, la première médaille d’or a été remportée par Fatoumata Simpara de l’INA qui n’a fait qu’une bouchée de Massaye Kanté de l’Usfas (-46 kg). Alima N’Diaye (-49 kg) et Maïmouna Konaté (-53) kg ont offert deux médailles d’or à l’équipe de Koulikoro, en corrigeant respectivement Awa Diarra du dojo du Stade Modibo Keïta et Kani Yaya Traoré du Lycée sportif Ben Oumar Sy (LSBOS). Awa Camara du Lycée Badala a marché sur Mariam Sangaré du LSBOS dans la catégorie des -57 kg, tandis que les finales des -62 kg et -67 kg ont tourné à l’avantage de Mariam Sidibé du Foyer et sa coéquipière Awa Sangaré. Elles ont dominé, respectivement Awa Sissoko du SMK et sa coéquipière Coumba Diallo.
Avec 7 médailles, dont 4 médailles en or, 1 médaille en argent et 2 médailles en bronze, le dojo du Foyer s’est hissé sur la plus haute marche du podium, devant l’Usfas qui a totalisé 5 médailles, dont 2 médailles en or et 3 médailles en argent. Avec 7 médailles dont 2 médailles en or, 1 médaille en argent et 4 médailles en bronze, l’INA complète le podium. «On organise cette compétition en prélude à la sélection pour le Championnat d’Afrique qui se tient en juillet à Kigali et le Championnat du monde dont la date n’est pas encore fixée. Bien entendu, ces deux compétitions (les championnats d’Afrique et du monde, ndlr) serviront de préparation aux Jeux olympiques, Paris 2024. C’est dès maintenant qu’il faut commencer à préparer ce grand rendez-vous.
Au fil des compétitions, nous allons tamiser, corriger les fautes, rectifier, renforcer. C’est ce processus qui est en cours mais spécifiquement, cette compétition va nous servir de base pour mieux sélectionner les athlètes qui doivent participer au Championnat d’Afrique», a déclaré le président de la FEMAT dans son allocution de clôture. Maître Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 7è dan renchérira : «les combats que j’ai vus sont satisfaisants, le niveau des athlètes est bon, mais dans le taekwondo, on n’est jamais satisfait parce qu’il y a toujours des choses à corriger et à améliorer. Les compétitions nationales permettent à la fédération de sélectionner les meilleurs pour représenter le pays sur l’échiquier continental et international».
Boubacar THIERO
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