
Le ministre Guindo (g) et le promoteur du Centre au premier` plan
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière
et du Tourisme, Andogoly Guindo, accompagné d’une forte délégation s’est rendu,
hier au Centre culturel chorégraphique Fatoumata Keïta (CCC-FK) sur les berges
du fleuve à Souleymanebougou (Cercle de Kati).
Les visiteurs de marque ont été accueillis par le promoteur
dudit Centre, Sékou Keïta, en présence du président des antiquaires, Amadou
Diabaté, et de plusieurs personnalités du monde de la culture.
C’est le premier Centre multimédia de grande envergure au
Mali. Il comporte deux bâtiments de (R+1) chacun. Les deux bâtiments se dressent fièrement dans
des cours attenantes et sont respectivement constitués d’une dizaine de
chambres, de studios et des salles de spectacles.
Tous les visiteurs
s’accordaient à dire que l’initiateur du projet a vu grand dans la réalisation
de son projet de soutien à la promotion de la culture .
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière
et du Tourisme s’est dit impressionné par l’infrastructure visitée. Pour lui,
c’est un centre qui favorisera l’éclosion de talents, mais aussi la production
des œuvres et la promotion de la culture
africaine en général et malienne en particulier.
Tout en félicitant le promoteur, Andogoly Guindo a indiqué
que la réalisation vient à point nommé pour combler l’insuffisance d’infrastructures
culturelles dont souffre la population bamakoise.
«Vous savez, la culture se nourrit de la créativité et sans elle, elle se meurt. Pour maintenir le flambeau de la culture, il faut la maintenir toujours vivante à travers des infrastructures comme celle-ci », a souligné le ministre, visiblement très satisfait de l’initiative.
Il a donc
qualifié l’ouvrage d’un bel exemple de coopération et invité les porteurs
d’initiatives culturelles à en prendre graine. Autrement dit à s’inspirer de
cette belle initiative.
Pour sa part, le promoteur a apporté des précisions sur le
CCC-FK qui porte le nom de sa défunte sœur. Le chorégraphe et danseur a expliqué
également que l’idée de la construction de sa structure est née de certaines
expériences vécues dans le domaine de la culture.
Selon Sékou Keïta, cet établissement est un centre multimédia
où chorégraphes et danseurs peuvent faire leurs répétitions. Mais au-delà, le
Centre peut servir de résidence, d’espace de créations et de lieu de
spectacles. Et d’expliquer aussi que le Centre a été construit pour aider
les jeunes, mais aussi fédérer les
danseurs, ainsi que les artistes.
Le chorégraphe de formation a également relevé qu’une des
salles a la même dimension que la scène du Palais de la culture Amadou Hampâté
Ba et reste proportionnelle aux scènes dans la sous-région. «Les artistes
peuvent être logés ici et préparer leurs spectacles pendant deux semaines», a
laissé entendre le chorégraphe Keïta.
Selon lui, il y a aussi les studios d’enregistrement pour les musiciens et deux grands salons pour faire des films. Pour l’enregistrement, dira-t-il, l’artiste peut rester dans le centre pendant des semaines pour répéter et bien préparer son album.
Enfin, il a expliqué qu’en
plus, il y a des lieux réservés aux spectacles privés et à des espaces destinés
aux personnalités très importantes (VIP). Le dispositif de sécurité de
l’endroit est bien renforcé.
Il a indiqué que le Mali est riche de sa culture. Cette culture est exposée, mais moins valorisée et peu exploitée. Le Centre qui réunit les commodités est ouvert à tout le monde.
Yaya DIAKITE
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