L’année dernière, en
respect des règles prudentielles de gestion en vigueur, la Banque a passé 34
milliards de Fcfa de provisions pour dépréciation de créances et risques,
contre 35 milliards de Fcfa une année auparavant. Ces informations ont été données, hier, lors de la 8è session
du conseil d’administration de la BMS-SA, tenue dans ses locaux. Les travaux étaient
dirigés par le président du conseil administration, Yehia Ag Mohamed Ali, en présence
du directeur général de la BMS-SA, Lanfia Koïta.
La session portait essentiellement sur l’exécution du budget
2022, l’examen du rapport d’activités 2022, celui du rapport des commissaires
aux comptes au titre de 2022, l’arrêté des états financiers et proposition
d’affectation du résultat 2022. À ces points, s’ajoutent la convocation et le
projet de résolutions de l’assemblée générale ordinaire, l’examen des dossiers
de crédit relevant des pouvoirs du conseil d’administration.
Selon le président du conseil d’administration, au titre des
activités de la BMS-SA, l’année 2022 a été marquée par certains événements
majeurs qui sont, entre autres, l’augmentation du capital de la BMS-SA à
hauteur de 45 milliards de Fcfa, dans un objectif d’absorber le choc des dépréciations
sur le portefeuille à risques.
Les
activités ont aussi porté sur l’adoption d’une feuille de route en phase avec
la nouvelle gouvernance en vue de la réalisation d’activités prioritaires pour
la restauration de l’équilibre financier de la Banque. Mais aussi la réalisation
de l’audit de la sécurité du système d’information pour prendre des mesures
idoines permettant de le renforcer face à la recrudescence de la
cybercriminalité.
Selon Yehia Ag Mohamed Ali, malgré les difficultés, les
comptes présentent les résultats bénéficiaires sans précédent dans l’histoire
de l’établissement. Pour cela, il a félicité le directeur général et l’ensemble
du personnel pour le travail abattu et les a exhortés à persévérer dans cette
dynamique pour la consolidation des résultats.
Pour sa part, le directeur général de la BMS-SA a indiqué
que sur le plan de l’exploitation bancaire, sa structure a financé, courant
2022, des secteurs clés de l’économie malienne, notamment celui de l’eau, de l’électricité,
du coton, de la fourniture des engrais et intrants agricoles, des hydrocarbures
à travers des financements directs et indirects en faveur des acteurs
importants de notre économie.
Aussi, dira Lanfia Koïta, la Banque a accompagné plusieurs
projets d’investissement, notamment l’installation et l’acquisition de matériels
destinés à une unité de cimenterie, l’installation et le fonctionnement d’unités
de production et de commercialisation d’eau minérale et de boissons gazeuses,
mais aussi d’unités de production et de commercialisation d’épices.
«L’accompagnement indirect de l’État dans le préfinancement
des marchés publics majeurs attribués dans les domaines de la santé, de la défense
et de la sécurité, la construction et l’entretien des routes dans toutes les régions
du Mali.
La Banque intervient principalement sur le préfinancement des
commandes publiques», a-t-il révélé. Et d’ajouter que sur le plan financier,
malgré un contexte socio-économique rendu plus difficile par les dures
sanctions de la Communuaté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(Cedeao) sur notre pays et la crise russo-ukrainienne, les principaux
indicateurs de la Banque ont enregistré une évolution favorable à la lecture
des données du marché bancaire malien fournies par l’Association
professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF) au titre de
l’exercice 2022.
Amadou GUEGUERE
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