
Le ministre Abdoul Kassim Ibrahim Fomba (c) lors de la conférence de presse
Le ministre de la Jeunesse et des
Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul
Kassim Ibrahim Fomba qui était face à la presse mardi 20 août pour sa
traditionnelle conférence mensuelle, n’a pas caché sa déception, après la
prestation catastrophique des athlètes maliens aux Jeux Olympiques, Paris 2024.
Pour le premier responsable du sport
national, l’heure est au bilan et toutes les responsabilités doivent être
situées. Le premier acteur interpellé par Abdoul Kassim Ibrahim Fomba est
naturellement le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) qui gère la
participation de l’ensemble des athlètes aux J. O. Qu’il s’agisse de la
préparation, de la gestion du fond alloué par l’État (300 millions de Fcfa,
selon le ministre Fomba) ou encore de la taille de la délégation aux J. O.,
c’est le CNOS-Mali qui gère tout et qui est le seul interlocuteur du Comité
international olympique (CIO).
Le conférencier a précisé que la demande
d’explication porte sur l’utilisation des 300 millions de Fcfa débloqués par
l’État pour la participation du Mali aux jeux. «L’État a investi beaucoup
d’argent pour des athlètes qui n’étaient même pas en forme pour participer aux
J.O de Paris. C’est vrai qu’il y a l’esprit de la solidarité olympique, mais il
y a beaucoup d’aspects qu’il faut qu’on regarde, parce que c’est l’argent du
contribuable malien qui a été mis à la disposition du Comité national olympique
et sportif», a insisté le ministre Fomba, avant d’évoquer deux autres sujets
d’actualité, à savoir la désignation du nouveau sélectionneur des Aigles et la
crise entre les joueurs de la sélection nationale et la Fédération malienne de
football (Femafoot).
«Nous sommes en pourparlers avec la
Fédération malienne de football et les joueurs, la situation est en train
d’évoluer. Il y a des choses en cours, je pense qu’on va bientôt en finir avec
cette affaire», a dit le conférencier qui parlait ainsi du différend entre les
joueurs et l’instance dirigeante du football national. Cette crise, faut-il le
rappeler, a éclaté après les matches des 3è et 4è journées des Aigles aux
éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui se sont soldés par une défaite 2-1
face au Ghana au stade du 26 Mars et un nul 0-0 contre Madagascar (ce match a
été délocalisé en Afrique du Sud).
Après ces deux contreperformances, des joueurs ont demandé des changements dans
la gestion de la Femafoot et menacé de boycotter la sélection nationale s’ils
n’obtenaient pas satisfaction. En réaction, l’instance dirigeante du football
national a décidé de suspendre le capitaine Hamari Traoré et depuis, c’est le
flou total dans la planète foot du pays.
Parlant du processus de désignation du nouveau sélectionneur des Aigles, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a indiqué que le département de tutelle a donné des orientations à la Femafoot sur le profil et les prétentions salariales du futur successeur d’Éric Sékou Chelle.
«Nous avons également beaucoup insisté sur
le poste de directeur technique national qui est un acteur important de la
bonne marche du football national.
La fédération a bien compris ces orientations», a déclaré le ministre Fomba.
Parmi les autres sujets abordés par le conférencier, on peut citer, entre
autres, les missions d’inspection effectuées par le département dans les
Régions de Kayes et Mopti pour l’homologation des stades des deux villes, le
concours d’entrée au Lycée sportif Ben Oumar Sy (LSBOS), l’anniversaire de la
brigade citoyenne, prévu la semaine prochaine.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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