
Le désenclavement par voie aérienne de la Confédération est au coeur du débat
Après le Burkina Faso en
2024, notre pays accueille, depuis hier, la 2è édition des Journées de
l’aviation civile (JDAC) de la Confédération des États du Sahel. Cette
rencontre qui prend fin aujourd’hui, a pour thème central : «Le
développement durable de l’aviation civile dans les États de l’Alliance du
Sahel dans un contexte de résilience : défis et perspectives».
La cérémonie d’ouverture
des travaux a été présidée par la ministre des Transports et des
Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, en présence de son collègue des
Transports et de l’Équipement du Niger, le colonel Salissou Mahaman Salissou,
et le directeur général de l’Agence national de l’aviation civile du Burkina
Faso (Anac-BF), Daouda Abdoul Aziz W.A. Amoussa, représentant son ministre des
Transports.
Il y avait également plusieurs experts du domaine des transports
des pays de l’AES dont le directeur
général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le colonel Yaya
Traoré. Cette session de deux jours (les 16 et 17 janvier) est l’occasion pour
les participants de faire l’état de la mise en œuvre des recommandations de la
1ère édition, d’examiner la problématique de la certification des aérodromes
dans l’espace AES.
Il s’agit également pour eux de réfléchir sur des stratégies
pour le désenclavement par voie aérienne de la Confédération AES et d’examiner
la problématique du coût du transport aérien dans la zone de l’Alliance. Selon
la ministre des Transports et des Infrastructures, le thème retenu pour cette
édition est à la lumière du courant psychologique nouveau et de l’engagement
patriotique ferme des peuples et des gouvernants de l’espace AES à le libérer
définitivement du joug néocolonial. Mme Dembélé Madina Sissoko a déclaré que
sous le leadership des trois Chefs d’État, les peuples du Sahel travaillent, en
symbiose avec les pouvoirs publics, à assurer la pérennité de l’État au Sahel,
en dépit des manœuvres malveillantes de la coalition de puissances étrangères.
«Les JDAC sont assurées du soutien des autorités des États membres de l’AES,
résolument engagées à promouvoir l’intégration dans tous les secteurs d’activités
au sein de l’Alliance», a-t-elle déclaré. Avant d’exhorter les experts à
manifester sans équivoque le professionnalisme, loyalisme et le panafricanisme
qui fondent la réputation des acteurs de l’aviation civile, afin de réussir
leur contribution à la construction nationale et la prospérité de la
collectivité dans l’espace AES et en Afrique.
Dans cette optique, le
directeur général de l’Anac a insisté sur la nécessité de trouver des
propositions concrètes qui permettront aux États de l’AES de jouer toute leur
partition dans le projet du Marché unique du transport aérien africain (Mutaa),
qui est un projet phare de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Cette initiative
vise à créer un seul marché unifié du transport aérien en Afrique, à
libéraliser l’aviation civile sur ce continent et à y impulser l’intégration
économique. Pour le colonel Yaya Traoré, la pertinence des objectifs de ce
projet demeure que le besoin de l’accès au transport aérien sûr, sécurisé à
moindre coût est un besoin constamment exprimé par les citoyens de la
Confédération.
Ainsi, renchérit-il, le Mutaa peut-être considéré comme un
facteur constructif qui favorise l’accès de voyager par voie aérienne à moindre
coût aux populations. Pour sa part, le directeur
général de l’Anac-BF a souligné qu’il s’agira au cours de ces journées de
discuter de la mise en place d’une compagnie aérienne qui permettra de
desservir l’Afrique, mais aussi le reste du monde. À cet égard, Daouda Abdoul
Aziz W.A. Amoussa a rappelé que des démarches ont été entreprises. «Lors de
cette 2è édition, nous ferons le point avec l’ensemble des experts afin de voir
comment nous pouvons accélérer le processus afin de rendre notre espace aérien
encore plus sûr et rentable pour nos populations», a-t-il conclu.
Fadi CISSE
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