
C’état en présence du conseiller technique au ministère en charge de la Culture, Abdoulaye Diombana, de la marraine de mars dernier, Fatoumata Coulibaly dite FC, et du directeur du Mémorial Modibo Keïta, Moussa Traoré. Mais aussi des enseignants chercheurs, étudiants de l’Institut national des arts de Bamako et du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté.
Moussa Traoré a salué la portée symbolique et éducative de la conférence, en remerciant les autorités de la Transition pour avoir institué l’Année de la culture et une série de conférences dans une dynamique de sensibilisation des jeunes sur les enjeux culturels africains. Mais aussi de les amener à s’imprégner davantage de notre immense culture.
Quant au conférencier, il a rappelé apprendre tous les jours comme les élèves et étudiants. Abdoulaye Konaté a fait un rappel des différents parrains du Projet Culture Mali 2025. Et de dire qu’une grande figure de la culture, l’ancienne ministre Aminata Dramane Traoré, est la prochaine marraine. Le choix de ces personnalités, selon lui, illustre l’engagement constant des autorités culturelles à former la jeunesse. Il a invité les étudiants à prendre conscience de leur rôle fondamental dans la construction culturelle du pays.
Selon lui, les cultures occidentale et arabe sont enseignées dans les universités africaines alors que celles africaines demeurent marginalisée dans les programmes académiques. «Le plus grand défi, aujourd’hui, c’est que nos cultures ne sont pas enseignées à l’université», a-t-il déploré.
Et le plasticien d’insister sur la nécessité pour les jeunes de s’approprier leur patrimoine culturel, surtout à l’ère de l’Intelligence artificielle et de la mondialisation parce que l’identité culturelle devient une arme stratégique. «Le format culturel mondial est sans pitié.
Tout le monde veut dominer l’autre par sa culture. Si vous n’êtes pas conscients, votre esprit, votre raisonnement, votre économie seront absorbés ailleurs», a averti le conférencier. Il a ainsi exhorté les étudiants à créer du contenu culturel basé sur les réalités africaines, notamment sur les réseaux sociaux afin de contrer l’hégémonie culturelle étrangère. Il dira aussi que la jeunesse africaine a un avantage unique, la diversité des influences culturelles qu’elle a intégrées au fil de l’histoire.
«Vous avez été exposés à différentes cultures. Cela vous donne une capacité unique à discerner, à trier et à enrichir ce qui vient de chez nous et de l’extérieur», a dit Abdoulaye Konaté. La conférence a été marquée par la projection d’une vidéo retraçant le parcours de l’artiste à la Biennale de Dakar, l’un des événements culturels les plus prestigieux du continent, suivi d’un échange nourri avec le public.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
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Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.