
Bassaro Haïdara, secrétaire général du comité syndical de l’Amap et du Snipil
C’est la principale décision qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire convoquée à cet effet par le Comité syndical, hier dans les installations de l’établissement. L’ordre du jour portait exclusivement sur la question du paiement des salaires du mois de septembre. Cette inquiétude a été largement débattue au cours de la réunion. Ils estiment avoir fait suffisamment preuve de résilience dans la réclamation de beaucoup d’autres droits depuis des années maintenant.
Dans son exposé liminaire sur la situation critique à date (une intervention qui a pris en compte les conclusions du dernier conseil d’administration extraordinaire de l’entreprise, le 30 septembre dernier, et les démarches entreprises par le syndicat), le secrétaire général du comité syndical, Bassaro Haïdara, a peint un tableau sombre de la situation financière actuelle de l’établissement, avant d’inviter les travailleurs à s’exprimer sur la suite à donner à ce mouvement de protestation.
Les débats ont été nourris. Plusieurs intervenants ont évoqué la procédure salariale discutée lors du dernier conseil d’administration extraordinaire de l’Agence, ainsi que le découvert bancaire auprès d’une banque de la place pour payer les salaires. Le syndicat a affirmé n’avoir pas été informé de cette situation, qui perdure depuis juin dernier.
Les agents de l’Amap ont également dénoncé d’autres difficultés structurelles, notamment le non-versement régulier des retenues opérées sur leurs salaires au titre de cotisations pour l’Assurance maladie obligatoire (Amo) et à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), ainsi que le non-paiement des indemnités des agents ayant fait valoir leur droit à la retraite au titre des exercices 2023 et 2024.
Pour beaucoup de travailleurs, on a atteint le seuil du tolérable. Certains n’ont pas manqué d’évoquer la rentrée scolaire dans de telles conditions. Ce qui complique les choses pour les chefs de familles. «Nous travaillons sans être payés, il faut passer à l’action», a lancé un travailleur sous les ovations nourries de ses collègues. Un autre pousse l’analyse plus loin en expliquant que les travailleurs ont «renoncé» à beaucoup de droits au risque d’être «spoliés» des salaires aussi s’ils n’agissent.
Ils expliquent avoir jusque-là fait correctement leur travail sans rechigner à la tâche. Un intervenant a proposé d’accorder un court délai de négociation avec la direction générale de l’entreprise pour rapidement dénouer la crise. D’autres propositions portent sur l’organisation de sit-in et l’implication des médias pour alerter les autorités compétentes et l’opinion publique.
À l’issue des discussions, les travailleurs ont été unanimes : sans paiement des salaires du mois de septembre, il faut observer un arrêt de travail. Le syndicat a rappelé qu’il demeure attaché à la défense des droits des travailleurs et entend user de toutes les voies légales pour faire aboutir ses revendications.
En conclusion, l’assemblée générale extraordinaire a acté que les travailleurs sont décidés à faire un arrêt de travail. Et le syndicat adressera une correspondance au ministère en charge de la Fonction publique, avec ampliation au département de tutelle, à l’Union nationale des travailleurs et à la direction générale de l’Amap, tout en laissant une dernière chance au dialogue.
Souleymane SIDIBE
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