
«Pour mener la lutte dans le cadre de la Confédération des États du Sahel, tout le monde doit comprendre que nous sommes montés sur un engin explosif à fragmentation générationnelle», a affirmé Bazié. Celui-ci s’exprimait lors d’une conférence publique placée sous le thème : «L’Alliance des États du Sahel et ses enjeux». Selon lui, la lutte engagée par les pays du Sahel dérange l’impérialisme, lequel déploie tous les moyens pour tenter de déstabiliser la région.
«L’engin sur lequel nous sommes montés, si nous nous amusons, quand il explosera, ce ne sera pas seulement nous qu’il emportera, mais aussi nos enfants qui ne sont pas encore nés», a-t-il averti. Le président de la CN-CES a également expliqué que les ennemis en face préparent «un type de nettoyage humain qui sera assez profond et cynique». C’est pourquoi, a-t-il dit, le peuple de l’AES doit se préparer de façon consciente et conséquente pour y faire face. «Dès lors qu’on a conscience de cela, on doit comprendre que si l’on veut emboîter le pas de notre libération, ce n’est pas du jeu», a soutenu Bassolma Bazié.
De son avis, la Confédération des États du Sahel est une reconstruction de tout ce que les peuples ont perdu en tant qu’êtres humains porteurs de valeurs universelles. Dans sa communication, il a fait remarquer que le chemin est long, rude et complexe. Selon lui, la révolution entamée par les trois présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger constitue une rupture, une séparation et une mise à l’écart de pratiques et comportements passés. Mais il a aussi précisé que cette rupture ne saurait se faire brutalement, sans conséquences.
Le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le général Abdourahmane Tiani du Niger et le colonel Assimi Goïta du Mali se sont, selon lui, engagés au péril de leurs vies pour la souveraineté de leurs pays. «Il faudrait que nous, peuples noirs, soyons honnêtes, intègres et corrects», a conclu Bassolma Bazié.
Source : AIB
Rédaction Lessor
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