La cérémonie a été marquée par la remise des insignes du GSSP aux nouveaux éléments
Le Grand chancelier des Ordres nationaux, le Général Amadou Sagafourou Guèye et plusieurs autres chefs militaires ont tenu à être de la partie.
La cérémonie a débuté avec le dépôt d’une gerbe de fleurs, par le secrétaire général de la Présidence, à la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur, suivi de la revue des troupes. Le Commandant du GSSP a rappelé que cette célébration est particulièrement significative. «Elle offre l’occasion de réfléchir à notre parcours, à nos réussites ainsi qu’aux défis que nous avons surmontés au fil des années.
Selon le Lieutenant-colonel Alhousseyni Bah, la mission du GSSP consistant à garantir la sécurité et la protection de la plus haute autorité de notre pays, est loin d’être une tâche ordinaire. Elle exige un engagement total, de la discipline, du dévouement et un professionnalisme irréprochable. Des valeurs que doit incarner chaque membre du GSSP, a souligné l’officier supérieur. Il a loué le courage, la vigilance et le sens élevé du devoir qui ont fait du GSSP un pilier de sécurité et un symbole de confiance pour nos concitoyens.
Pour le Lieutenant-colonel Bah, ces qualités ont permis au GSSP de traverser des périodes de défis intenses et d’opérer un changement rapide dans le domaine de la sécurité. «Chaque situation complexe nous a poussés à nous adapter, à progresser et à innover», a-t-il déclaré avant d’inviter ses collaborateurs à plus de synergie d’action pour assumer efficacement les nouvelles missions qui leur sont confiées par les autorités, en l’occurrence la sécurisation du pavillon présidentiel de l’Aéroport international Président Modibo Keita-Sénou. Toute chose qui témoigne de la marque de confiance que la Présidence de la République du Mali accorde au GSSP.
Le Commandant a reconnu les efforts remarquables du Président de la Transition, le Général d’armée, Assimi Goïta qui a mis au rang de ses priorités les conditions de vie et de travail des hommes de la sécurité présidentielle. S’adressant aux nouveaux éléments, le Commandant du GSSP leur a adressé ses vives félicitations et celles de la hiérarchie militaire. «Je vous exhorte à travailler avec ardeur, discipline et dévouement dans le cadre des futures missions qui vous seront confiées par le Commandement militaire», a-t-il conseillé. Le moment a été aussi opportun pour lui de rendre un vibrant hommage aux anciens membres de la sécurité présidentielle qui ont jeté les bases solides de cette unité.
Pour sa part, le directeur des finances et du matériel de la Présidence de la République, le colonel Cheick Mamadou Chérif Tounkara, a salué le chef de l’État qui a bien voulu accorder des médailles aux personnels du GSSP à travers le secrétariat général de la Présidence.
Il s’est réjoui que cette cérémonie ait été l’occasion pour les officiels d’apprécier l’aptitude physique des éléments du GSSP mais aussi l’état moral des troupes. La cérémonie a été marquée par la remise des insignes du GSSP aux nouveaux éléments, suivie de distinctions honorifiques aux plus méritants et des attestations de reconnaissance à titre posthume. Un défilé militaire a mis fin à la cérémonie.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.