
Au quotidien, elles exercent diverses tâches dans la ferme
Les mains terreuses, elles ne se différencient pas des
ouvriers de la ferme, par leur motivation et acharnement pour le travail. Elles
se nomment Téninko Diallo, Ténin Sanogo et Mariama Keita. Présentes depuis
trois semaines à Katibougou, elles affirment avoir pris goût à gratter la
terre. Elles qui, il y a deux ans, ont été admises contre leur gré dans une école
professionnelle d’agriculture, sont aujourd’hui passionnées par le métier et rêvent
d’avoir leur propre ferme, même si aucune d’elles n’est issue d’une famille
d’agriculteurs.
Ces trois demoiselles, étudiantes en deuxième année
d’agriculture, effectuent un stage de 45 jours à la ferme d’Amadou Sidibé. «Nous
sommes venues apprendre le métier et vivre une expérience de travail à la ferme».
Hamidou, le gardien, explique que de nombreux étudiants
viennent visiter, ou faire des stages de 45 jours ou même trois mois à la
ferme, pour mettre en pratique ce qu’ils apprennent à l’école. Ces citadines découvrent
les techniques modernes d’agriculture et se sont vite adaptées aux conditions
de vie du village, quoique la première semaine, les repas de leurs mamans leur
manquaient.
Les écouteurs dans les oreilles, fredonnant, Téninko
s’attelle à mettre en rang les seaux contenant de la fibre de coco pour la
plantation des fraisiers. Pour elle, le stage est très enrichissant. Il lui a
permis de confronter ses connaissances théoriques avec la réalité du terrain et
de mesurer les problématiques rencontrées par les agriculteurs.
Sous la supervision des professionnels de la ferme, les
trois étudiantes ont beaucoup appris depuis leur arrivée. Au quotidien, les tâches
sont diverses : désherbage, entretien des rangées d’arbres, repiquage,
plantation et cueillette. Elles ont aussi appris à faire des pépinières de
laitues et ont traité les plants de concombres contre les pucerons, pendant
deux jours.
Elles se disent satisfaites du stage et souhaitent le renouveler dès
que les travaux de rénovation de la ferme seront finis. Pour cette première expérience
de terrain, elles n’auront pas la possibilité de voir la technique d’irrigation
automatisée qui attire bon nombre de stagiaires. «J’aurais bien aimé voir
comment ça marche», avoue Ténin. Chaque jour, de 8 h à 12 h, elles travaillent,
et durant la pause, stylo dans une main et bloc dans l’autre, elles notent les
réponses aux questions et les remarques sur leurs travaux.
Quant à Mariama Samaké, la benjamine du groupe, le séjour à
Katibougou lui donne beaucoup d’ambitions. Elle rêve grand, depuis le premier
jour du stage. Créer une ferme exclusivement pour la production de fruits de
qualité, majoritairement des fraises, est désormais son objectif. «Je suis
déterminée à le réaliser et je ferai tout pour y arriver».
Pour ces jeunes filles, ce stage est non seulement l’occasion d’apprendre l’agriculture, de mieux se connaître mais aussi celle de découvrir d’autres réalités. L’occasion faisant le larron, elles n’hésitent pas à sillonner les fermes avoisinantes pour satisfaire leur curiosité. Un employé de la maison confie sa joie, de la présence des stagiaires : «Je suis content lorsqu’il y a des stagiaires à la ferme. Plus il y a de main d’œuvre, moins nous nous fatiguons».
Fatoumata Sira SANGARÉ
Étudiante à l’ESJSC
Rédaction Lessor
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