
Les populations retrouvent l’espoir de reprendre leurs activités économiques
La ligne de chemin de fer était à
l’arrêt depuis plusieurs années. À 14h30 minutes, le train est arrivé à Badinko, pour
s’immobiliser net à 15h30 minutes, à la gare transrail de Kita où l’attendaient
la population aussi nombreuse que joyeuse.
À l’escale de Badinko où les autorités
régionales ont effectué le déplacement pour le premier accueil de ce train-test
comme à la gare de Kita, l’ambiance était celle des grands jours. Les
populations, dans une effervescence totale, n’avaient que cette prouesse à la
bouche : « les promesses des autorités du pays quant au redémarrage du
trafic ferroviaire
sont presque tenues », selon elles.
Une ambiance de joie ou s’entremêlent hymne national, chants
et symphonies puisés dans le terroir. Et des selfies comme s’ils en pleuvaient,
sur fond de l’engin avec comme décor la gare ! Certains brandissaient des
drapeaux et des banderoles à l’effigie du président de la Transition et du
Premier ministre.
Partout, c’était des éloges, la fête et des manifestations de
joie, comme chacun pouvait. « Que le train qui vient de redémarrer soit le
début de notre bien-être social. Nous sommes fiers de nos autorités surtout du
président de la Transition Assimi Goïta. La population le long des rails
soutient la Transition pour toujours », affirme, avec émotion, Brin
Diallo, du quartier Kita-gare où se trouve la gare de train.
« Notre train a redémarré. C’est notre centre
commercial, notre marché. Avec le train, nous faisons nos commerces pour soutenir
nos maris et pour subvenir aux besoins de nos familles. Si Dieu nous a gratifie
d’un tel jour, tout le monde doit en saluer le gouvernement », se réjouit
la présidente des femmes de Kita, Mme Macalou Aissata Sacko. « Merci
Assimi et allez lui dire de se serrer, encore plus, la ceinture. Nous sommes
toutes derrière lui pour la réussite de la Transition », lance-t-elle.
Mme Sidibé Sira Diallo, du quartier de Badenko, se souvient
du bon vieux temps de la grosse activité du trafic ferroviaire. « Elle
raconte que les échanges commerciaux se faisaient dans un cadre social et sur
la base de la confiance. On prenait la marchandise à l’arrivée du train et les
règlements se faisaient, sans problèmes, au prochain voyage ». « Merci
Assimi Goïta ! Avec le train remis en circulation, vous allez recoudre le tissu
social », dit-elle.
«Partout, où nous sommes passés, pour cet essai, nous avons
vu le grand engouement des populations riveraines du rail. Ce qui prouve, si
besoin en était, que le train n’est pas
seulement une question économique. Il est, aussi, une question sociale. Cela
permet de désenclaver toutes ces localités, le long des rails», indique le
directeur général de la Société de patrimoine ferroviaire au Mali (SOPAFER),
Ibrahim Maiga.
Le DG de la SOPAFER a demandé aux populations de croire
toujours aux autorités quant à la reprise de l’activité ferroviaire. « Un
plan d’urgence de reprise de l’activité ferroviaire est en phase d’exécution »
a-t-il souligné à Kita.. Pour le trajet de 30 km, Badinko-Kita, le gouverneur Daouda
Maïga a pris place aux côtés du DG de la SOPAFER.
Au regard de la mobilisation générale des communautés, aux
autorités disent avoir bien noter l’espoir des populations de voir la réouverture
effective de ce tronçon. Elles ont soutenu que la question demeure au cœur des
préoccupations des plus hautes autorités du pays. Elles se disent conscientes
que les rails, source de revenus, sont essentiels pour les populations
riveraines qui l’attendent avec patience.
Après 30 minutes de stationnement à Kita, le train test
s’est lancé pour Kayes, sous les ovations des populations, satisfaites de le
revoir siffler encore, après plusieurs années d’interruption,.
Mohamed Fabrice
Amap-Kita
Rédaction Lessor
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